Une chaîne de restaurants de la région de Toronto ajoute 2 pour cent à chaque facture pour « compenser l’empreinte carbone »

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La prétendue « croisade contre les fours à pizza » du gouvernement fédéral a peut-être atteint son point culminant, mais au moins une chaîne de pizza de la région de Toronto insuffle une nouvelle vie à l’incendie.

Goodfellas Wood Oven Pizza, qui exploite sept emplacements dans la région du Grand Toronto, a commencé à imposer une « taxe carbone » de 2 % sur toutes les commandes, rapporte le Toronto Sun.

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Les images de reçus partagés en ligne montrent deux phrases en bas expliquant les frais.

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« Ce que nous mangeons alimente le changement climatique. Ajouter 2 % à la facture de chaque restaurant pour investir dans le captage du carbone contribuera à compenser notre empreinte carbone », indiquent les reçus.

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En janvier, le Gazette de Montréal a rapporté que le ministère fédéral de l’Environnement réfléchissait à la question de savoir si les fours à bois devraient déclarer leurs émissions à l’Inventaire national des rejets de polluants.

L’INRP suit les polluants rejetés dans l’air, l’eau et le sol par les installations industrielles, commerciales et institutionnelles. Les installations répondant à des critères précis sont tenues de soumettre des rapports annuels à l’INRP. Bien que l’INRP n’impose pas de limites d’émissions, il peut imposer des amendes aux entreprises qui ne déclarent pas leurs émissions ou qui fournissent des informations fausses ou trompeuses.

Environnement et Changement climatique Canada s’est ensuite adressé à X, anciennement Twitter, pour clarifier son « travail visant à comprendre la pollution de l’air provenant des magasins de pizza et de bagels au feu de bois ».

« Il n’y a eu aucune inspection en personne par ECCC des magasins de pizza et de bagels au feu de bois. ECCC ne réglemente pas non plus la fumée de bois provenant de ces petites entreprises. Sur la base des données partagées avec ECCC jusqu’à présent, ils n’atteignent pas le seuil de déclaration annuelle à l’Inventaire national des rejets de polluants (INRP) d’ECCC », a publié l’agence.

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Goodfellas, qui a ouvert son premier restaurant en 2013, indique sur son site Internet qu’il utilise « des produits certifiés DO P (Appellation d’Origine Protégée) d’Italie pour rester fidèle à la marque ».

« Pour compenser notre empreinte carbone, nous soutiendrons le programme national de verdissement d’Arbres Canada, qui plante des arbres dans les zones qui ont besoin d’être reboisées. Nous espérons que vous vous joindrez à nous en choisissant de faire un don.

La taxe carbone involontaire semble cependant avoir froissé les clients.

« La première fois que je vois une taxe/frais carbone sur ma facture, c’est la dernière fois que je mange dans ce restaurant », note un article sur X, avec de nombreux autres partageant des sentiments similaires.

Julie Kwiecinski, directrice ontarienne de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, a déclaré : Postmédia qu’il est parfaitement acceptable pour une entreprise d’inclure ouvertement une taxe sur le coût du carbone, à condition qu’elle ne soit pas présentée à tort comme une taxe. Étant donné que les frais sont indiqués sur le site Web du restaurant et sur la facture, les clients sont tenus de les payer.

« Les entreprises peuvent le faire », a-t-elle déclaré, en comparant cela à des frais de nettoyage, à des frais écologiques ou à un supplément carburant.

Cependant, avec la montée en flèche du coût des repas au restaurant ces dernières années, certains pourraient considérer ces nouveaux frais comme une raison supplémentaire de rester à la maison.

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