Lcomme une grande partie du travail de Barney Norris (son roman de 2018 Tourner pour la maison et sa dernière pièce, Nous avons commencé à chanter), Sous-courant traite des débuts et des fins, de l’amour et de la perte, et emprunte à l’expérience de sa propre famille. Il s’ouvre lors d’un mariage où Ed rencontre une jeune femme, Amy, qui prétend l’avoir sauvée de la noyade quand ils étaient enfants. Ed ressent l’attraction de quelque chose, tout comme Juliet, sa petite amie depuis six ans. Peu de temps après, ils se séparent et il commence à voir Amy.
Au début, vous pensez que cela va être un roman sur les relations entre trentenaires, les amoureux reconnaissant les « courants secrets qui alignent nos vies », mais ensuite l’accent se déplace. Norris propose une méditation profonde sur la gestion de la perte et la recherche de vos amarres en période de déstabilisation. Tout au long, il compare le flux et le reflux de la vie aux courants sous-jacents de l’eau.
Entrelacés avec le récit d’Ed, des chapitres décrivent ses ancêtres – depuis la rencontre de ses arrière-grands-parents en Inde en 1911 et leur déménagement dans une ferme ovine isolée au Pays de Galles. Ces instantanés du passé sont la réimagination d’Ed « des histoires qui nous ont façonnés et amenés ici… tirées à travers le temps par des courants profonds et irrésistibles ». Il demande : « Jusqu’où cette histoire nous pénètre-t-elle, nous contrôle-t-elle ?
Il se souvient également de son enfance avec sa mère, son père alcoolique et son beau-père. Sa mère veut qu’il reprenne la ferme ovine. Ed résiste, désespéré de forger son propre chemin. Finalement, il découvre que « savoir que quelqu’un se soucie de savoir si vous êtes là ou non est le cœur de tout sens, le cœur de l’appartenance ».
Pour l’essentiel, la prose de Norris est agréablement simple et directe, mais de temps en temps, il relève la barre et livre une description perspicace et étonnamment conçue qui résonnera chez beaucoup, comme celle-ci : « La perte d’une mère était comme toutes les lumières sortir sur le rivage, et je suis resté seul sur les vagues, faisant demi-tour dans l’espoir de recevoir des encouragements, ne voyant que l’obscurité à la place.