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Le Tribunal du travail du Québec a ordonné à un employeur de verser plus de 12 000 $ à une préposée à l’entretien ménager qui a été congédiée sur-le-champ après avoir dit qu’elle prenait un congé de maladie et produit une note du médecin pour appuyer sa décision.
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L’employeur de la femme a déchiré la note du médecin et lui a jeté les restes froissés avant de lui dire qu’elle était sans emploi.
La femme a déposé une plainte auprès du Tribunal administratif du travail de la province, alléguant qu’elle avait été congédiée pour avoir exercé ses droits en vertu du Code du travail de prendre des congés de maladie. Son médecin avait dit qu’elle avait besoin de quatre semaines de repos.
L’employeur ne s’est pas présenté à l’audience du tribunal et n’a présenté aucune défense contre la plainte.
Cette absence a conduit le tribunal à conclure que « la plaignante a été licenciée parce qu’elle avait dit à son employeur qu’elle s’absenterait du travail pour des raisons de santé ».
Le tribunal a annulé le licenciement de la femme et a ordonné à l’employeur de la réembaucher « avec tous ses droits et privilèges » dans les huit jours après avoir été informé de sa décision.
Il a ordonné à l’employeur de verser à la femme 12 528 $ dans le délai de huit jours pour l’indemniser de la perte de salaire, y compris les intérêts.
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