mardi, novembre 19, 2024

Un tribunal de la République centrafricaine déclare que le nouveau programme de citoyenneté par crypto-investissement de 60 000 $ est inconstitutionnel

Selon Reuters, la Cour constitutionnelle de la République centrafricaine (RCA) a dit lundi que l’achat de la citoyenneté, de la résidence électronique et des terres à l’aide de sa monnaie numérique Sango soutenue par le gouvernement est inconstitutionnel car une nationalité n’a aucune valeur marchande. Plus tôt en juillet, la CAR a dévoilé son hub de cryptographie Sango pour attirer des talents et des passionnés de cryptographie mondiale, stimuler l’adoption de Bitcoin (BTC) et mettre en œuvre de nouveaux cadres réglementaires de cryptographie. La blockchain Sango est construite au-dessus de la blockchain Bitcoin, similaire à une solution de couche 2.

Une partie du programme comprend un programme de citoyenneté par investissement, où les ressortissants étrangers peuvent effectivement acheter la citoyenneté en RCA pour 60 000 $ en crypto, avec un montant équivalent de jetons Sango détenus en garantie et restitués après cinq ans. De même, la résidence électronique peut être achetée pour 6 000 $ avec des jetons Sango verrouillés pendant trois ans. Il est également possible d’acheter un terrain de 250 mètres carrés en RCA pour 10 000 $ avec des jetons Sango rendus une décennie plus tard.

La CAR indique que chaque jeton Sango sera partiellement soutenu par Bitcoin, qu’elle a adopté comme monnaie légale en avril. Chaque jeton Sango peut être acheté pour 0,10 $ au cours des premières étapes de son offre initiale de pièces, avec un objectif de prix d’inscription de 0,45 $ au tour final. L’offre totale du jeton est de 210 millions. Jusqu’à présent, moins de 20 millions de jetons Sango ont été réclamés et les autorités ont prolongé le premier cycle de vente d’environ cinq semaines.

Les investisseurs aisés s’inscrivent généralement à des programmes de deuxième citoyenneté basés sur l’investissement pour les activités commerciales, l’atténuation des impôts et la facilité de voyage. Le produit intérieur brut de la République centrafricaine n’a cessé de baisser depuis qu’il a culminé au milieu des années 1960. Son passeport actuel permet de voyager sans visa dans 17 pays.