vendredi, novembre 29, 2024

Un traité de la nature humaine Résumé et description du guide d’étude

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Le Traité de la nature humaine compte parmi les grands ouvrages de philosophie de toute l’histoire. David Hume (1711 – 1776) rédigea le Traité en 1738 et le publia en 1739 et 1740. Son originalité à elle seule aurait donné à Hume une place dans l’histoire mais la maturité du livre, bien qu’écrit par Hume à un si jeune âge, l’établit comme l’un des grands génies de l’histoire.

Le Traité est un exercice d’épistémologie, de psychologie morale et de sciences cognitives. Hume veut rendre compte de la nature humaine. Hume raconte comment les humains en viennent à connaître les choses, comment ils pensent aux choses, ce que sont les émotions, ce qu’est la perception, s’il existe un libre arbitre, la relation entre la volonté, la raison et la passion, la base de la moralité et de la vertu, la nature de jugement moral, et les origines de la société et de la morale sociale. Il répond à ces questions dans trois livres; Le livre I concerne l’entendement, le livre II, les passions, et le livre III, la morale.

Dans le Livre I, « De l’entendement », Hume commence par faire une série de distinctions cruciales qui sont à la base de son système. Hume est un empiriste radical. Il croit que toutes les connaissances substantielles et non triviales que nous possédons proviennent des sens. De plus, il pense que notre esprit négocie exclusivement dans les perceptions – il ne connaît pas directement la réalité. Le scepticisme d’une sorte radicale est toujours une possibilité quand on fait de la philosophie. Hume divise la perception en impressions, idées et relations entre elles. Hume utilise cette taxonomie d’entités mentales pour parvenir à plusieurs conclusions importantes. Premièrement, les universaux sont de simples entités mentales. Deuxièmement, il n’y a de vérités de raison que des définitions stipulées. Troisièmement, la causalité n’est pas réelle, c’est seulement une relation que nous imposons au monde.

Dans le livre II, « Des passions », Hume utilise les idées du livre I pour générer un compte rendu de la psychologie humaine, des émotions et des jugements. Hume commence par enraciner toutes les émotions dans l’idée de jugements d’approbation et de désapprobation qu’il rattache aux sensations de plaisir et de douleur. Il enracine la fierté et l’humilité dans ces idées, puis enracine ce qu’il appelle les « passions indirectes » telles que l’amour et la haine. Il explique les émotions en termes de relations de sensations et de jugements à soi ou aux autres et relie les émotions dérivées des autres dans la sympathie. Enfin, Hume aborde les passions directes et soutient de manière célèbre qu’il n’y a pas de libre arbitre, car une volition n’est qu’une impression interne.

Dans le livre III, «De la morale», Hume donne une explication de la moralité. Hume argumente d’abord contre les rationalistes moraux qui soutiennent que les vérités morales sont des vérités de raison. Hume pense que la raison ne fait que déplacer l’esprit des désirs existants aux conclusions, donnant son célèbre récit instrumentaliste de la raison. À partir de là, Hume soutient que la raison n’est que l’esclave des passions. Le sentiment et l’émotion fondent la moralité – tous les jugements moraux sont des jugements de relations entre les perceptions du monde ou de soi par rapport à une sensation de plaisir ou de douleur. Hume relie alors l’idée de vertu et de vice à ce qui procure du plaisir ou de la douleur à l’esprit. Hume poursuit en distinguant les vertus naturelles et artificielles. Il donne une célèbre théorie de l’ordre spontané de l’évolution des normes de justice, qu’il considère comme un ensemble d’idées artificielles et culturellement construites. Il termine avec son récit des vertus naturelles et comment elles sont comprises à travers leurs liens avec les plaisirs et les douleurs.

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