Contenu de l’article
OTTAWA — Bien qu’il soit arrivé moins d’une heure avant le début de la réunion du comité de sécurité nationale de mercredi, les chronologies officielles du parcours de six ans d’Ahmed Fouad Mostafa Eldidi vers la citoyenneté canadienne montrent de nombreuses opportunités pour les responsables de la sécurité de détecter son appartenance présumée à l’EI.
Annonce 2
Contenu de l’article
Dans la chronologie, Eldidi, un ressortissant égyptien accusé avec son fils Mostafa Eldidi d’avoir planifié un attentat terroriste déjoué, a demandé un visa de résident temporaire (visiteur) en décembre 2017, mais sa demande a été rejetée après avoir été qualifiée de non-visiteur potentiel. Une demande ultérieure, accompagnée d’informations supplémentaires non divulguées, a été approuvée environ un mois plus tard.
Les contrôles de sécurité et biométriques initiaux n’ont identifié aucun facteur de risque, de sorte que la demande d’Eldidi n’a pas été transmise à l’Agence des services frontaliers du Canada ni au Service canadien du renseignement de sécurité pour un examen plus approfondi. Cela s’est produit environ deux ans après qu’Eldidi aurait participé à une vidéo de torture de l’EI en juin 2015.
Un mois plus tard, Eldidi est arrivé à l’aéroport international Pearson de Toronto, le 5 février 2018. En juin de la même année, Eldidi a demandé l’asile, déclenchant une autre évaluation de sécurité.
Contenu de l’article
Annonce 3
Contenu de l’article
Recommandé par la rédaction
Bien qu’un « indicateur de risque » ait effectivement été évoqué lors d’une entrevue, les détails n’ont pas été divulgués.
La demande d’asile acceptée par Eldidi a déclenché une deuxième évaluation de sécurité qu’il a également passée sans problème.
Le même « indicateur de risque » est réapparu lorsque Eldidi a tenté d’obtenir un permis de travail en septembre 2018, mais les autorités ont quand même approuvé la demande.
Eldidi a demandé le statut de résident permanent en avril 2019, toujours avec l’indicateur de risque non divulgué inscrit dans son dossier.
« La demande a été transmise au SCRS et à l’ASFC pour un contrôle de sécurité complet en (janvier 2021) », indique la chronologie.
Annonce 4
Contenu de l’article
« Les partenaires de contrôle de sécurité ont émis une recommandation favorable. »
Le statut de résident permanent lui a été accordé en septembre 2021 et une demande de citoyenneté a été déposée deux ans plus tard. Cela a de nouveau donné lieu à un contrôle de sécurité du SCRS, auquel Eldidi a réussi.
VIDÉO RECOMMANDÉE
Un dernier contrôle de sécurité a été déclenché lorsque Eldidi a obtenu la citoyenneté en mai, juste un mois avant que les services de renseignement français n’informent le SCRS et deux mois avant son arrestation dans une chambre d’hôtel de Richmond Hill.
La citoyenneté était également accompagnée d’une demande pour que la GRC supprime les données biométriques d’Eldidi de ses systèmes.
Lors de son témoignage devant le comité mercredi, le ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a déclaré que même si le SCRS avait eu connaissance de l’existence des Eldidis en juin, il n’en avait été personnellement informé que lors d’une séance d’information du SCRS avec la GRC le 24 juillet, soit quatre jours avant l’arrestation des deux hommes.
« Le SCRS a évalué la menace posée par ces individus en se basant sur des renseignements récents », a-t-il déclaré.
« J’ai reçu l’assurance et les renseignements nécessaires pour assurer une surveillance étroite de la menace, y compris au moment opportun par des membres de la GRC qui étaient en mesure d’agir en fonction de tout indicateur d’une menace imminente ou croissante. »
Contenu de l’article