Un sondage suggère que la confiance des Canadiens dans la Banque du Canada est ébranlée par la flambée de l’inflation

Un sondage révèle que plus de 40% ne font pas confiance à la banque pour faire le travail

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Près de la moitié (46 %) des personnes interrogées par l’Institut Angus Reid ont déclaré croire que la banque centrale remplirait adéquatement son mandat d’assurer la stabilité des prix, mais un nombre similaire (41 %) n’était pas d’accord. Le gouverneur Tiff Macklem pourrait être troublé par les résultats, car ils suggèrent qu’une partie importante de la population doute de lui lorsqu’il dit qu’il réduira l’inflation. Cela signifie qu’il devra peut-être augmenter les taux d’intérêt plus qu’il ne le ferait autrement pour contrôler les attentes d’inflation.

« L’inflation est trop élevée ; cela fait mal aux Canadiens », a déclaré Carolyn Rogers, première sous-gouverneure de la Banque du Canada, lors d’un événement à Toronto le 22 juin. nous augmentons les taux d’intérêt et, comme nous le disons, nous les augmentons de manière assez agressive.

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La méfiance semble suivre des lignes politiques.

Près de 60 % des partisans des conservateurs et 86 % des partisans du Parti populaire du Canada ont déclaré qu’ils manquaient de confiance dans la banque centrale.

Le candidat à la chefferie du Parti conservateur, Pierre Poilievre, s’est montré très critique à l’égard de la banque, allant jusqu’à s’engager à tirer Macklem s’il devenait premier ministre.

De l’autre côté de la salle, près de 70 % des partisans libéraux et 47 % des partisans du NPD ont déclaré qu’ils faisaient confiance à la Banque du Canada pour remplir son mandat de maintenir l’indice des prix à la consommation à un rythme annuel d’environ 2 %, même si l’inflation globale testait des augmentations d’une année sur l’autre de 7 % au moment de l’enquête. (L’inflation a grimpé à 7,7 % en mai, a rapporté Statistique Canada le 22 juin.)

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Le sondage souligne à quel point l’inflation est devenue un problème pour les Canadiens, dont beaucoup ne l’ont jamais vue aussi élevée.

Le coût de la vie était le problème provincial le plus pressant cité par 63 % des Canadiens interrogés, devant les soins de santé à 52 %, l’abordabilité du logement à 31 %, les changements climatiques à 26 % et les emplois à 25 %.

Un peu moins de la moitié (45 %) ont déclaré que leur situation financière était pire qu’il y a un an, le niveau le plus élevé depuis au moins 12 ans, a déclaré Angus Reid. Un tiers des répondants s’attendent à être moins bien lotis dans un an, le nombre le plus élevé depuis plus d’une décennie.

La moitié des Canadiens ont qualifié leur situation de inconfortable ou difficile, une augmentation par rapport à mai.

L’épicerie et l’essence sont deux gros problèmes, un peu plus de la moitié des Canadiens affirmant qu’il est difficile de nourrir leur famille avec leur budget. Un Canadien sur trois a déclaré avoir payé plus pour l’essence le mois dernier, mais près de la moitié ont déclaré avoir dépensé moins parce qu’ils sont restés à la maison pour économiser sur le carburant.

Angus Reid a interrogé 5 032 adultes entre le 7 et le 13 juin. La marge d’erreur du sondage est de plus ou moins deux points de pourcentage, 19 fois sur 20.

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