Un sondage révèle que les politiques trans canadiennes sont en décalage avec l’opinion publique

Les Canadiens sont favorables à l’égalité pour les personnes trans, mais ne croient généralement pas à l’auto-identification de genre, selon un sondage

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Alors que des manifestations en duel ont eu lieu dans les villes canadiennes sur la question de l’idéologie du genre dans les écoles, un nouvelle enquête de l’Institut Angus Reid a révélé que la plupart des Canadiens soutiennent un terrain d’entente : ils sont favorables à l’égalité et à l’accommodement pour les personnes trans, mais ne croient généralement pas que les hommes peuvent s’identifier comme des femmes.

Parmi les répondants, seulement 35 pour cent étaient d’accord avec le sentiment – ​​désormais consacré par un réseau de lois fédérales et provinciales – selon lequel « toute personne qui le souhaite peut s’identifier comme une femme ». À peu près le même nombre (34 pour cent) se rangent du côté de l’idée selon laquelle les femmes sont uniquement celles « nées avec des organes génitaux féminins ».

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Un autre 18 pour cent étaient à l’aise avec l’idée que les hommes deviennent légalement des femmes, mais seulement s’ils changeaient leurs organes génitaux par une intervention chirurgicale.

Ces résultats suggèrent qu’une faible majorité de Canadiens (52 pour cent) ne sont pas d’accord avec une récente vague de réformes juridiques canadiennes confirmant le principe de l’auto-identification de genre; l’idée selon laquelle seule une attestation personnelle est nécessaire pour qu’un Canadien puisse commencer à vivre en tant que membre d’un sexe différent.

Jusqu’au début des années 2010, les Canadiens avaient généralement besoin d’un billet du médecin ou d’une preuve d’intervention chirurgicale de changement de sexe pour être légalement reconnus comme un sexe différent. Mais en 2017, une série de décisions de tribunaux et de mises à jour de politiques ont fait de l’auto-identification la règle pour tout, depuis la demande de passeport jusqu’à l’obtention d’un passeport. jouer pour Équipe Canada.

Le sondage Angus Reid, publié le 19 septembre, révèle également qu’une nette majorité de Canadiens s’opposent à l’adoption d’une terminologie « non sexiste », particulièrement lorsqu’il s’agit de questions telles que les menstruations ou l’accouchement. Par exemple, il est désormais courant pour les agences de santé publique canadiennes d’utiliser le terme «les personnes enceintes» au lieu de « femmes enceintes ». Certaines agences de santé ont également adopté le terme « allaitement » comme synonyme de « allaitement maternel ».

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Angus Reid a constaté que 67 pour cent des personnes interrogées s’opposaient à cette tendance, partageant l’affirmation selon laquelle elle « dévalorise l’identité féminine dans la société ». Même parmi les femmes de moins de 34 ans – généralement le groupe le plus acceptant un langage non sexiste – 50 pour cent y étaient opposées.

« Pour ces questions qui se concentrent spécifiquement sur l’identité féminine, la maternité et la naissance, il y a peu d’appétit pour un langage non sexiste », ont conclu les sondeurs.

Une proportion similaire s’oppose également à une nouvelle tendance consistant à attacher des pronoms (c’est-à-dire : il/elle/elle) au nom d’une personne dans les courriels, les publications sur les réseaux sociaux ou même dans les présentations en personne. Bien que cela ne soit pas obligatoire parmi les fonctionnaires fédéraux, cela est encouragé et de plus en plus courant, le ministère de la Défense nationale même observant officiellement « Journée internationale des pronoms » chaque 15 octobre.

Parmi les répondants d’Angus Reid, 66 pour cent étaient en désaccord avec l’affirmation « tout le monde devrait mettre son pronom dans son profil de médias sociaux ».

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Parallèlement, cette même enquête a identifié plusieurs indicateurs clairs démontrant que les répondants étaient personnellement favorables aux identités trans au sein de leur cercle social et estimaient que les Canadiens transgenres étaient confrontés à des taux de discrimination disproportionnés.

Plus des deux tiers (71 pour cent) ont déclaré que les Canadiens transgenres « font face à beaucoup de discrimination dans leur vie quotidienne », tandis que 69 pour cent ont déclaré que si leur enfant s’identifiait comme transgenre, ils affirmeraient leur nouvelle identité.

Le scepticisme est cependant revenu lorsqu’il s’est agi de la question de l’hormonothérapie chez les mineurs ; 63 pour cent s’y opposent, l’opposition augmentant en fonction du jeune âge de l’enfant.

La nouvelle enquête s’inscrit dans un thème plus large qui apparaît dans les données des sondages canadiens depuis au moins cinq ans : un large consensus de Canadiens souhaite que les Canadiens transgenres vivent une vie d’égalité juridique, sans discrimination, tout en se méfiant. sur des questions telles que les hommes biologiques dans les espaces réservés aux femmes ou la chirurgie du genre pour les mineurs.

Dès 2016, Angus Reid a découvert plus de 80 pour cent des Canadiens soutenant l’ajout de l’identité de genre aux lois anti-discrimination du pays, mais les personnes interrogées étaient plus sceptiques quant à une pression visant à inciter les personnes transgenres à utiliser des toilettes et des vestiaires qui correspondent à leur identité de genre, plutôt qu’à leur sexe biologique.

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Mercredi, des villes à travers le Canada ont assisté à des manifestations en soutien à l’initiative 1 million d’enfants du 4 mars, qui, selon les organisateurs, visait à s’opposer à « l’endoctrinement LGBT » dans les écoles.

Les manifestations n’ont pas réussi à attirer un million de manifestants et ont parfois été dépassées en nombre par les contre-manifestations organisées par les syndicats. Néanmoins, l’objectif déclaré de la Marche du million était de manifester contre la présence d’unités d’orientation sexuelle et d’identité de genre dans les programmes scolaires publics canadiens.

Les organisateurs stressé dans leur littérature officielle, ils n’essayaient pas « d’effacer » les personnes trans, mais seulement que « l’idéologie du genre devrait être abordée à des moments adaptés à l’âge ».

Quoi qu’il en soit, les manifestations ont été largement qualifiées de « haineuses » et « homophobes » par des personnalités allant du premier ministre de la Colombie-Britannique, David Eby, à Premier ministre Justin Trudeau.

Les manifestations ont eu lieu au milieu d’une récente vague de gouvernements provinciaux canadiens s’opposant à une politique, désormais presque universelle parmi les commissions scolaires canadiennes, consistant à confirmer immédiatement l’identité de genre auto-déclarée d’un élève sans le consentement des parents ni même une notification. Ceci est conforme à la déclaration officielle Lignes directrices de l’Agence de la santé publique du Canada sur le sujet.

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Au cours des deux derniers mois, la Saskatchewan, l’Ontario, le Manitoba et le Nouveau-Brunswick ont ​​tous proposé des changements qui continueraient de permettre aux élèves de moins de 16 ans de s’identifier comme un autre sexe, mais nécessiteraient le consentement des parents.

Le mois dernier, un autre sondage de l’Institut Angus Reid a révélé que 78 pour cent des Canadiens étaient favorables à de telles politiques.

L’Institut Angus Reid a interrogé 3 016 adultes canadiens via un forum en ligne entre le 26 et le 31 juillet. Une marge d’erreur ne peut être attribuée à un sondage en ligne, mais un échantillon probabiliste de même taille comporterait une marge d’erreur de plus ou moins 1,5 pourcentage. points, 19 fois sur 20.

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