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GOMA, Congo – Un soldat dans le nord-est du Congo a ouvert le feu sur des membres de sa famille et d’autres personnes qui avaient enterré son fils avant qu’il ne puisse rentrer chez lui pour assister à la cérémonie, tuant 13 personnes, dont 10 enfants, ont annoncé dimanche des responsables.
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L’attaque de samedi soir a fait la mort de l’épouse du soldat, de sa belle-famille et de deux de ses enfants, avant qu’il ne retourne son arme contre d’autres civils, a déclaré le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée dans la province de l’Ituri, où les tueries ont eu lieu.
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Le militaire n’a pas été identifié.
Le soldat est rentré de son poste dans un autre village de la province pour trouver des membres de sa famille et de la communauté réunis en deuil pour son fils, décédé jeudi de causes naturelles, a déclaré Baraka Muguwa Oscar, le chef du village local.
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« Ce soldat n’a pas aimé le fait que son fils… ait été enterré sans son approbation et en son absence », a déclaré Oscar.
Des éléments de l’armée congolaise ont été dépêchés pour appréhender le soldat, membre des Forces armées de la République démocratique du Congo, ou FARDC, qui a fui les lieux après l’attaque.
«Peu importe le cas, le moment ou les circonstances, vous ne pouvez pas ôter la vie à une personne. C’est un acte d’indiscipline qui sera traité par les tribunaux », a déclaré Ngongo, le porte-parole de l’armée.
Les combats dans l’est du Congo couvent depuis des décennies alors que plus de 120 groupes se battent pour le pouvoir, les terres et les précieuses ressources minérales, tandis que d’autres tentent de défendre leurs communautés. Plus tôt cette semaine, les Nations Unies ont mis en garde contre une recrudescence de la violence dans le nord-est du pays.