Un « sentiment d’urgence » guide le premier commissaire à l’intégrité du sport au Canada

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Le bureau de Sarah-Ève Pelletier ne commencera pas à accepter les plaintes pour abus avant le 20 juin, mais la première commissaire à l’intégrité du sport du Canada a passé les deux dernières semaines à jeter les bases de ce qu’elle dit être une opération efficace, compatissante, juste et indépendante.

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« Nous travaillons avec un sentiment d’urgence parce que j’ai l’impression que les résultats n’arriveront jamais assez tôt pour ceux qui les attendaient », a déclaré Pelletier mercredi. «Nous savons qu’une fois que nous aurons ouvert nos opérations, nous devrons régler chaque problème aussi rapidement que possible, et nous le ferons. Cependant, nous ne pouvons pas le faire en compromettant d’abord, en finalisant et en développant dès maintenant le meilleur système possible, puis en mettant en œuvre ce système le 20 juin. Nous ne pouvons pas faire de compromis en offrant un processus tenant compte des traumatismes à nos utilisateurs, en offrant quelque chose qui soyez compatissant, ce sera efficace, comme je l’ai mentionné à propos de l’urgence et de la sensibilité au temps, ainsi qu’équitable pour toutes les parties concernées. Nous équilibrons, je dirais, ces deux aspects. Mais nous travaillons avec un sentiment d’urgence.

Le Bureau du commissaire à l’intégrité du sport (OSIC) fonctionnera comme une division distincte au sein du Centre de règlement des différends sportifs du Canada. À partir du 20 juin, il recevra et traitera les plaintes individuelles pour violation du Code de conduite universel pour prévenir et combattre les mauvais traitements dans le sport. Si le bureau reçoit des plaintes plus larges – des gymnastes et boxeurs canadiens d’hier et d’aujourd’hui ont récemment rendu public des allégations de culture toxique, par exemple – le bureau aura un processus en place pour y répondre également.

« Si tel est le cas, notre bureau se penchera également sur des problèmes plus systémiques et culturels en effectuant ce que nous appelons l’évaluation de l’environnement sportif. Nous sommes actuellement dans les phases de développement de ce que cette partie de notre rôle impliquera.

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Les enquêtes de l’OSIC seront menées par une liste d’experts retenus par le bureau, mais agissant indépendamment de lui. C’est une distinction importante pour Pelletier.

« C’est l’un des éléments clés du système, que nous l’avons construit avec l’indépendance à la base et pour que cela soit vrai, les enquêtes seront menées par des experts dans leur domaine, et ils vont jouer leur rôle de manière indépendante, ils ne seront pas du personnel en soi.

Le personnel de Pelletier est actuellement composé d’un directeur des enquêtes et d’un gestionnaire de programme qui aideront à trier les plaintes. L’effectif s’agrandira au fur et à mesure des besoins, pour assurer son efficacité. Il a été financé par le gouvernement de la fédération, qui lui a affecté 16 millions de dollars dans le dernier budget.

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« Mon équipe et notre bureau, oui, s’assureront que nous sommes prêts à faire face à ce qui va nous arriver et à offrir à nouveau notre meilleur soutien, que ce soit par le biais d’orientations en santé mentale ou d’aide juridique, nous allons faire de notre mieux pour accompagner les plaignants à chaque étape de notre processus avec des ressources », a déclaré Pelletier.

Elle arrive à ce poste avec des références impressionnantes, dont deux diplômes en droit, un poste récent au sein du Comité olympique canadien et une carrière sportive en tant que nageuse artistique de l’équipe nationale. Elle a une vision claire de ce à quoi ressemblera le succès dans ce nouveau rôle.

« Un cas de maltraitance dans le sport, c’est trop. Le sport ne devrait pas se résumer à ça. D’après mon expérience personnelle, le sport devrait être synonyme de joie, de croissance, de confiance en soi et d’amitiés pour la vie. Et franchement, quand j’entends dire que tout le monde ne profite pas des avantages que le sport est censé offrir, cela me brise vraiment le cœur.

« Le succès, c’est l’abus est éradiqué du sport au Canada, ainsi qu’à l’échelle mondiale. Ce serait un succès, et nous revenons à ce que devrait être le sport ; faire l’expérience des valeurs et des avantages que le sport a à offrir.

«Je dirais qu’il y a un voyage pour y arriver. Ce que nous ferons pour y parvenir est de notre mieux, de notre mieux pour créer un environnement sûr vers lequel les plaignants et les gens du sport peuvent se tourner et pour aider à répondre aux préoccupations qu’ils ont.

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