samedi, décembre 28, 2024

Un résumé du deuil observé et une description du guide d’étude

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A Grief Observed est une réflexion non romanesque de l’auteur et théologien CS Lewis sur le processus de deuil de sa femme, décédée d’un cancer après trois ans de mariage. Il tient un journal tout au long des mois qui suivent immédiatement et décrit très franchement sa colère et sa perplexité envers Dieu, ses observations de ses impressions sur la vie et son monde sans elle, et son processus d’entrer et de sortir des étapes de deuil et de se souvenir d’elle. Il en vient finalement à une redéfinition révolutionnaire de sa propre caractérisation de Dieu et acquiert la capacité de vivre avec gratitude pour le don d’un véritable amour tant qu’il était inscrit à cette éducation particulière.

Le livre est divisé en quatre sections, simplement dirigées par des chiffres romains, chacune une collection d’extraits de ses journaux documentant des impressions dispersées et son état d’esprit en constante évolution.

Au début, son écriture est, comme on pouvait s’y attendre, crue, vulnérable et parfois étonnamment colérique. Lewis remet en question la bienveillance, voire l’attention de Dieu, exprime son dégoût pour toutes les affaires de la vie et le fait de voir tous les endroits où ils étaient si heureux et révèle que ses deux parents ont également été pris par le cancer. Il parle d’un sentiment d’acuité mentale seulement voilée, comme s’il regardait la vie à travers un voile ; ou quand il sent son absence avec acuité, il est tenté de ne pas la sentir, mais de se rappeler combien il a été heureux de son long célibat devant sa femme. Il se réprimande pour ses « larmes larmoyantes », affirmant qu’elle aurait désapprouvé leur auto-indulgence. Et, aux moments de son besoin le plus désespéré d’être rassuré, Lewis décrit les portes du ciel comme étant étroitement verrouillées contre lui.

En s’interrogeant sur sa lutte pour comprendre Dieu, Lewis avoue sa peur non pas de perdre sa foi en Dieu, mais d’en venir à croire d’horribles contrevérités à son sujet : qu’il est prêt à nous blesser arbitrairement, sans cause ni compassion, qu’il est un homme capable maître des temps bons et prospères, et remarquablement absent lorsque nos besoins sont les plus criants.

Lewis discute du fait que son corps est le sien et qu’il est lui-même un rappel constant de son absence. Il parle de l’embarras de ses fils chaque fois qu’il aborde le sujet de leur mère. Il décrit son intense intimité intellectuelle, transcendant l’émotion pour une intimité parfaitement honnête et réelle.

Dans le cadre de leur intimité, il y avait chez sa femme un appel continu à une vision réaliste des choses, et il a une conversation avec son souvenir d’elle à un moment donné à propos de son « château de cartes ». Il soutient à un certain nombre de points que sa croyance en Dieu n’a pas tant été en Dieu pour qui il est, mais dans un ensemble d’idées pleines d’espoir de sa propre construction, cet ensemble étant aussi fragile qu’un château de cartes (« simplement verbal pensée et ses croyances purement théoriques »). Sa réflexion sur la discipline mentale de sa femme l’amène à conclure que plus tôt son château de cartes sera renversé pour faire place à une foi réelle et substantielle, mieux ce sera.

Dans la seconde moitié du livre, Lewis émerge à la fois de la colère qu’il a exprimée dans la première moitié et en vient à profiter du souvenir clair de sa femme alors qu’il devient moins assombri par son chagrin. Sa vision de Dieu s’éloigne en toute sécurité de lui en tant que sadique cosmique vers un endroit où il comprend l’intention de Dieu pour la perte d’un conjoint comme une prochaine étape attendue et nécessaire, autant que le mariage est l’étape logique après la cour. Son ton reprend la voix sage et lucide que ses lecteurs connaissent et aiment. En fin de compte, ses réflexions du début deviennent des points de départ pour une sagesse tangible et applicable.

Lewis conclut que Dieu utilise en fait la douleur nécessaire dans nos vies pour nous apprendre à le connaître et à lui faire confiance tel qu’il est, et que pour que Dieu nous donne du réconfort, nous devons traverser suffisamment le chagrin dévorant pour pouvoir le recevoir.

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