Un résumé de la renaissance et une description du guide d’étude


La force de « A Rebirth » de Faroogh Farrokhzaad vient non seulement des mots et des images dépeints dans son poème, mais aussi du mètre fluide et du manque de rime. La forme en vers libres contraste fortement avec le style de sa poésie antérieure et reflète les transitions dramatiques que la poète a connues dans sa vie. Alors qu’elle luttait pour trouver une nouvelle définition de soi, qui pourrait s’élever au-dessus du rôle féminin oppressif que lui imposait sa culture iranienne, elle a simultanément brisé la structure formelle de la poésie iranienne traditionnelle qui avait auparavant influencé son écriture. Un autre poète iranien, Farzaneh Milani, écrit dans un essai critique publié dans le recueil de poésie Une renaissance, dont le poème est tiré, que la nouvelle voix et la forme poétique de Farrokhzaad « attestent de longues années de confrontation formelle avec le langage, une pratique assidue du métier couplée à des années de réflexion et de développement intérieur ». Dans ce quatrième recueil d’œuvres poétiques de Farrokhzaad, et notamment dans le poème titre, elle démontre que dans sa vie et dans son écriture, elle est née de nouveau.

« Rebirth » a été publié pour la première fois en Iran en 1964, quelques années seulement avant la mort du poète. L’ensemble de la collection de poèmes (et en particulier le poème titre) était dédié à son amant de longue date, Ibrahim Golestan, nouvelliste et directeur de la photographie iranien. Golestan aurait été la plus grande influence pour aider Farrokhzaad à atteindre cette transformation dramatique dans sa vie et dans son style d’écriture. À son tour, Farrokhzaad a influencé toute une génération de femmes iraniennes, qui l’ont accompagnée à travers sa poésie dans sa lutte pour trouver la liberté et une nouvelle définition de la vie.



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