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Une Première nation de la Colombie-Britannique affirme qu’au moins 55 enfants sont morts ou ont disparu alors qu’ils fréquentaient un pensionnat près de Williams Lake, soit plus du triple du nombre enregistré pour l’établissement dans le registre commémoratif du Centre national pour la vérité et la réconciliation.
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Le chiffre est contenu dans un rapport provisoire sur le pensionnat indien de St. Joseph’s Mission par la Première Nation de Williams Lake.
Il indique que les enquêteurs finaliseront cette année les enquêtes par radar pénétrant dans le sol et tiendront des réunions sur d’éventuelles fouilles, exhumations, rapatriements, tests ADN et cartographie généalogique avant toute décision sur l’exhumation d’éventuelles tombes.
Il affirme qu’aucun reste humain confirmé n’a été retrouvé à ce jour, tout en affirmant aux sceptiques qu’il existe une « abondance écrasante de preuves » soutenant la légitimité de l’enquête qui est en cours de compilation scientifique.
Les enquêteurs ont précédemment déclaré que deux recherches distinctes utilisant un radar à pénétration de sol sur le site de l’ancienne école avaient détecté 159 tombes anonymes possibles.
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L’école catholique a fonctionné de 1891 à 1981 à environ 500 kilomètres au nord-ouest de Vancouver, et la zone fouillée couvre 782 hectares de terrain.
« Certains Canadiens trouvent menaçant ou inconfortable que les enquêtes sur les pensionnats nous amènent à examiner notre histoire coloniale et à reconnaître les dommages causés par les systèmes, les politiques et les institutions promues dans notre pays depuis des générations », conclut le rapport publié vendredi.
« À ces Canadiens, nous soulignons que l’inconfort causé par une réévaluation de l’histoire orthodoxe est un élément inévitable de la mise en lumière de la vérité. C’est un élément nécessaire et sain de notre évolution et de notre croissance en tant que nation.
Le rapport indique que le registre commémoratif du Centre national pour la vérité et la réconciliation répertorie nommément 16 enfants décédés alors qu’ils étaient sous la garde de l’école.
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