Un rapport externe sur la chef évincée de l’APN, RoseAnne Archibald, a révélé du harcèlement et des actes répréhensibles

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OTTAWA — Une enquête sur des allégations contre l’ancienne chef nationale de l’Assemblée des Premières Nations, RoseAnne Archibald, a révélé que la dirigeante évincée était coupable de harcèlement au travail et avait créé un environnement de travail toxique.

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Le rapport d’Emond Harnden LLP a examiné cinq plaintes contre Archibald et a conclu que son comportement constituait du harcèlement dans plus d’un cas.

Un résumé des conclusions obtenues par La Presse canadienne indique qu’Archibald n’a pas respecté la confidentialité et a enfreint la politique de l’APN, notamment en exerçant des représailles contre les plaignants.

Le rapport a été remis en avril au conseiller juridique de l’assemblée.

Cela a déclenché une assemblée spéciale la semaine dernière, où les chefs ont voté pour retirer Archibald à la tête de l’APN. La résolution a été adoptée avec le soutien d’environ 70 % de ceux qui ont participé à la réunion virtuelle.

Archibald a déclaré dans une vidéo publiée en ligne lundi qu’elle souhaitait être réintégrée, qualifiant son éviction d’attaque « violente » contre « une femme leader autochtone des Premières Nations ».

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Le rapport indique qu’Archibald a enfreint la politique de l’APN sur la violence, la discrimination et le harcèlement au travail, la politique de dénonciation et le code de conduite et d’éthique du comité exécutif de l’APN.

Les cinq plaignants cités dans le rapport ont allégué que le chef national s’était livré à du harcèlement au travail et avait créé un environnement de travail toxique ou empoisonné.

Le rapport indique que la politique de l’APN et le Code canadien du travail empêchent la divulgation d’allégations précises de harcèlement.

Il confirme cependant que deux des cinq plaintes sur lesquelles il a enquêté ont abouti à des conclusions selon lesquelles la conduite d’Archibald «constituait du harcèlement».

Et dans les cinq cas, a-t-il déclaré, elle a commis des «actes répréhensibles» tels que définis par la politique de l’APN.

Le rapport indique qu’Archibald a violé la politique sur le harcèlement et les dénonciateurs « en faisant ou en autorisant que soient faites des déclarations publiques sur les plaintes et les plaignants entre mai et août 2022 ».

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Il indique également qu’elle a « exercé des représailles et représailles contre les plaignants » contrairement à la politique de l’APN en faisant ces déclarations publiques, causant du tort aux cinq plaignants.

« En faisant des déclarations qui remettent en question les motivations, les intentions et l’intégrité des membres du personnel qui ont déposé des plaintes et en faisant cette suggestion dans un tel lieu public, la conduite du défendeur équivaut à des représailles », indique le rapport de synthèse.

« En tant que chef de l’organisation, nous osons que (Archibald) a une responsabilité supplémentaire de respecter et de se conformer à ses politiques. »

Archibald a toujours nié toutes les allégations portées contre elle.

Dans la vidéo de lundi, elle a déclaré que le « rejet » qu’elle recevait était dû au fait qu’elle luttait contre la corruption à l’AFN depuis octobre 2020.

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« Je ne veux pas être réintégré à cause de mon ego. Je veux être réintégré parce que j’ai une responsabilité sacrée que je dois remplir », a déclaré Archibald dans la vidéo.

«Ce que les chefs ont fait le 28 juin, c’est… qu’ils sont allés de l’avant et ont commis l’un des actes les plus violents contre une femme autochtone leader des Premières Nations.»

Le rapport détaille les accusations selon lesquelles Archibald n’a pas maintenu et dirigé le personnel, l’a mal traité et a menacé ou tenté de dissoudre, démanteler ou dissoudre le personnel.

Il indique qu’une des plaignantes a déclaré aux enquêteurs qu’Archibald ne voulait pas parler avec le personnel parce qu’elle ne faisait confiance à personne et « se demandait qui pourrait essayer de se débarrasser d’elle dans son nouveau rôle ».

Une plaignante citée dans le rapport a déclaré qu’Archibald souhaitait qu’une réunion soit convoquée pour discuter de son projet de «faire tomber» le secrétariat de l’APN, qui fournit des services administratifs, techniques et de soutien aux membres.

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Et le rapport cite également un plaignant qui a déclaré aux enquêteurs avoir subi une atteinte à sa réputation en raison des actions d’Archibald et avoir dû fermer des comptes de médias sociaux en raison de menaces de mort.

Les enquêteurs ont été retenus par l’APN en juin 2022 pour examiner quatre plaintes qui avaient été déposées à la mi-mai, et la portée de l’enquête a été élargie le 21 juin pour inclure une cinquième plainte.

Leur rapport est venu après plus de 30 entretiens avec des plaignants et des témoins.

Selon le rapport, les enquêteurs ont contacté Archibald à plusieurs reprises pour la rencontrer à partir de la mi-août 2022, mais n’ont pu le faire qu’en novembre.

Cette première réunion était prévue pour cinq heures et demie et son objectif était « de mener une entrevue formelle », indique le rapport, mais c’est le conseiller juridique d’Archibald qui a tout parlé. Il dit qu’elle les a finalement rencontrés à nouveau pour discuter des plaintes le 13 février.

Une copie de la résolution de la semaine dernière obtenue par La Presse canadienne montre qu’elle a été proposée et appuyée par deux femmes, la chef Irene Kells de la Première Nation Zhiibaahaasing en Ontario et la chef Kyra Wilson de la Première Nation Long Plains au Manitoba.

La résolution citait les violations de la politique de l’APN trouvées dans le rapport et indiquait que les membres « avaient perdu confiance dans le leadership » d’Archibald. Il a appelé à la destitution immédiate d’Archibald et à la sélection d’un chef intérimaire.

L’APN est une organisation nationale de défense des droits qui représente plus de 600 Premières Nations.

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