Photo: New York Magazine.
Dans la première partie de Histoire de couverture : Power Trip, nous vous avons fait visiter l’underground psychédélique avec des histoires de gourous cultes et une manipulation d’un genre que vous pourriez attendre de certains leaders underground trippants, mais peut-être pas les mêmes leaders à qui on fait maintenant confiance pour diriger la renaissance psychédélique. Dans la deuxième partie, nous allons complètement au-dessus du sol et visitons les chercheurs et les laboratoires qui testent et surveillent la thérapie assistée par la MDMA comme remède contre les traumatismes. Ces laboratoires devraient nettoyer le gâchis hippie et assurer la sécurité des personnes vulnérables. Au lieu de cela, nous trouvons un tout autre type de gâchis.
Histoire de couverture
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Mais avant d’y aller, voici quelques faits saillants de la première partie.
Lily Kay Ross nous emmène de l’accident de voiture qui l’a laissée sans mère, à ses tentatives de remplir le trou en forme de parent avec de la drogue, à son introduction dans le monde souterrain des guides psychédéliques. Ils font tous le vœu mutuel de se taire, mais Lily ne le fait pas. Pourquoi? «La réponse la plus immédiate est, par exemple, je vois une émission de merde, et je vois des dissimulations, et je vois la possibilité que… beaucoup de gens puissent être blessés et vraiment profondément blessés. Et si cela progresse, il y a tellement de gens qui vivront quelque chose comme ce que j’ai vécu.
Pendant ses études supérieures, Lily rejoint un projet en Amazonie équatorienne pour aider un dirigeant local à raconter sa propre histoire. Elle arrive et il… la drogue et la viole. Lily s’en sort vivante et passe les mois suivants à essayer de faire savoir à ses amis et mentors de la communauté psychédélique ce qui lui est arrivé. Mais le message global qu’elle reçoit est le suivant : calme ! Pas maintenant! Au Burning Man, les types de la Silicon Valley ont découvert les trippers hippies, et une renaissance est née. Lily ne peut que gêner.
Nous traversons un portail vers le métro, où « Susan » suit une formation pour devenir thérapeute psychédélique. Son mentor, Eyal, franchit bien trop de frontières. C’est drôle parfois, comme quand il insiste sur le fait qu’il est le loup dans ses rêves. Mais la plupart du temps, ce n’est pas le cas. Et nous rencontrons Françoise Bourzat, la formatrice de dresseurs à la voix mielleuse.
Notre épisode le plus trippant. On va à la source, un psychothérapeute mexicain du nom de Salvador Roquet, connu comme le « maître des bad trips ». Au cours de ses sessions, il projetait des images de guerre et de pornographie et jouait de la musique assourdissante pour perturber votre esprit. (Nous en reproduisons une partie. Vous devriez vous bander les yeux et écouter.) « Susan » commence à réaliser que le franchissement des frontières n’est pas seulement le truc d’Eyal. C’est intégré à la thérapie.
Françoise essaie de se défendre de la même manière que tous les types de gourous : en revendiquant elle est celui qui est persécuté. Nous entendons également plus d’histoires de la clandestinité sur son mari, qui a la mauvaise habitude de se mêler des relations.
À la fin, nous sommes sûrs que le sous-sol doit être purgé et nous devons faire appel à des professionnels. Nous les examinons dans la deuxième partie.