Un Québécois refuse de quitter le pénitencier alors qu’il a été autorisé à le faire

Karim Jean-Gilles a été emprisonné en 2018 après que son chien de type pitbull a attaqué et défiguré une jeune fille dans un parc de Brossard.

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Un homme purgeant une peine parce que son chien de type pitbull a attaqué une fillette de 7 ans dans un parc de la Rive-Sud a refusé de quitter un pénitencier fédéral alors qu’il y était autorisé depuis mars de l’année dernière.

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Karim Jean-Gilles, 40 ans, purge la peine de 69 mois qu’il a reçue en 2018. La longue peine de prison implique deux événements différents. Dans le premier cas, courant septembre 2015, Jean-Gilles et sa mère ont amené ses deux chiens au parc de la Marquise à Brossard. Les chiens n’étaient pas tenus en laisse et ils ont commencé à grogner lorsque la mère de la fille a exprimé son objection quant à la liberté des chiens de se promener dans le parc. La fille a fui les chiens, mais l’un des chiens, nommé Ashes, l’a attaquée.

La jeune fille a subi plusieurs lacérations et de multiples fractures au visage ainsi qu’une fracture à la base du crâne et à la main droite. Sa mâchoire a également été fracturée. Les nerfs et les muscles de son visage ont été déchirés, laissant des parties de son visage paralysées en permanence.

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La deuxième série de crimes se produisit un an plus tard, lorsqu’un huissier s’est présenté au domicile de Jean-Gilles à Longueuil pour lui signifier une sommation de se présenter en cour pour faire face à des accusations de négligence criminelle causant des lésions corporelles. Il a menacé l’huissier et l’a frappé à plusieurs reprises à la tête. Lorsque des policiers sont intervenus et ont tenté de le retenir, Jean-Gilles en a donné un coup de poing avec une telle force qu’il a assommé le policier.

Jean-Gilles n’a jamais obtenu de libération conditionnelle et il a atteint sa date de libération d’office, soit les deux tiers de sa peine, le 31 mars 2021. Une libération d’office est automatique et la Commission des libérations conditionnelles du Canada s’est limitée à imposer une série de conditions qui Jean-Gilles devait suivre. Selon une récente décision rendue par la commission des libérations conditionnelles, Jean-Gilles s’est opposé aux conditions et il a refusé de partir. Le 2 septembre 2021, sa libération d’office a été révoquée parce qu’il a refusé de se présenter à une maison de transition.

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En juin, sa date de libération d’office a été recalculée et fixée à juillet et, encore une fois, la commission des libérations conditionnelles a décidé d’imposer une autre série de conditions, dont une exigeant à nouveau qu’il réside dans une maison de transition ou un « établissement psychiatrique approuvé par le Service correctionnel du Canada ». Une seconde fois, Jean-Gilles refuse de partir.

« Vous vous êtes retrouvé suspendu à nouveau car vous avez de nouveau refusé d’être libéré d’office. Vous deviez être libéré à la date de votre libération d’office du 12 juillet 2022, mais, comme vous l’aviez fait précédemment, vous avez de nouveau refusé de quitter l’établissement », a écrit la commission des libérations conditionnelles dans le résumé de sa dernière décision rendue le 12 octobre. 14 pour révoquer à nouveau la libération. Mais cela a également fixé un nouvel ensemble de conditions au cas où Jean-Gilles déciderait de partir à la prochaine date de libération d’office.

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Jean-Gilles a refusé de participer à la dernière audition et n’a fourni aucune information en sa faveur. La décision du conseil fournit des détails qui pourraient expliquer son refus de partir et de suivre un ensemble de conditions imposées par un organisme gouvernemental.

«Votre équipe de gestion de cas (les personnes qui préparent un délinquant à une libération) indique que vous adhérez à l’idéologie d’un groupe extrémiste anti-gouvernement / anti-autorité, appelé« Freeman of the Land », a écrit le conseil. « Ces individus affirment que le gouvernement moderne est corrompu et que les individus ne sont pas tenus d’interagir avec l’État ou ses agents. Les « hommes libres de la terre » croient qu’ils ne sont pas tenus de respecter la plupart des lois et tentent souvent d’éluder les impôts, les amendes et les paiements de pension alimentaire. Votre histoire délictuelle dénote un schéma d’obstruction, de résistance et de non-conformité conforme à ce cadre idéologique.

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