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Un juge de la Cour du Québec a condamné un Québécois à une peine de prison pour avoir utilisé l’intelligence artificielle pour produire des images synthétiques de pornographie juvénile.
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Le juge de la Cour provinciale Benoit Gagnon a condamné Steven Larouche, 61 ans, à huit ans de prison pour une série de crimes sexuels, dont la possession de pornographie juvénile.
Larouche a plaidé coupable de possession de plus de 545 000 fichiers informatiques contenant des images ou des vidéos d’abus sexuels sur des enfants, et d’avoir créé au moins sept vidéos avec la technologie dite deepfake.
Gagnon a écrit dans sa décision plus tôt ce mois-ci qu’il craignait que la technologie deepfake n’expose pratiquement tous les enfants à voir leurs images utilisées dans la création de pornographie.
Il dit que la technologie permet aux criminels de voler des images d’enfants sur les réseaux sociaux et de les superposer à des images ou des vidéos d’enfants victimes d’abus sexuels.
Gagnon dit que la création d’images synthétiques d’abus sexuels encourage le marché de la pornographie juvénile et rend plus difficile pour la police d’arrêter la propagation du matériel illicite.