vendredi, décembre 27, 2024

Un proxénète montréalais qui a arrangé le viol collectif d’une victime emprisonné

L’année dernière, dans une autre affaire, Stark a été condamné à une peine globale de 90 mois de prison et a été déclaré délinquant à contrôler.

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Un homme qui a forcé une jeune femme à travailler comme strip-teaseuse et s’est arrangé pour la faire violer collectivement alors qu’il tentait de la pousser à travailler comme escorte a été condamné vendredi au palais de justice de Montréal à une peine de quatre ans de prison.

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Emmanuel (Pac Man) Stark, 48 ans, purgeait déjà une peine en tant que délinquant à contrôler lorsque le juge de la Cour du Québec Pierre Dupras l’a condamné à la peine de prison. En mars de l’année dernière, le même juge a déclaré Stark coupable d’agression, d’agression sexuelle, de vivre des produits de la prostitution et d’agression sexuelle alors qu’il était partie à l’infraction avec une autre personne (le viol collectif).

Stark a été arrêté au début de 2017 dans le cadre d’une enquête sur la façon dont il s’en prenait à des femmes accros au crack alors qu’il traînait à la Place Émilie-Gamelin. En 2016 et 2017, il a utilisé leur dépendance à la drogue pour convaincre deux femmes de se prostituer pour lui.

Peu de temps après l’arrestation, la police de Montréal a publié un communiqué disant qu’elle soupçonnait Stark d’avoir d’autres victimes et, des mois plus tard, il a été inculpé dans l’affaire pour laquelle il a été condamné vendredi.

La jeune femme a raconté aux policiers avoir rencontré Stark en 1995 dans un restaurant rapide de Pierrefonds alors qu’elle était étudiante dans un cégep. Deux mois plus tard, ils vivaient ensemble et Stark a commencé à agresser la femme alors qu’il tentait de la convaincre de travailler comme strip-teaseuse.

Au début, elle se présentait au bar où Stark lui avait ordonné d’aller et ne faisait rien. Quand elle est revenue à leur appartement sans argent, Stark l’a agressée. Elle a commencé à se déshabiller pour mettre fin aux coups, puis a appris qu’il s’attendait à ce qu’elle pratique également le sexe oral avec ses clients. Elle a éventuellement commencé à travailler dans d’autres bars, dont certains à l’extérieur de Montréal.

La décision de 10 pages de Dupras décrit comment Stark a violé et sodomisé la femme contre son gré sur une période de deux ans. À un moment donné, alors qu’il tentait de la forcer à travailler comme escorte, Stark s’est arrangé pour qu’au moins sept hommes la violent en groupe. Il a ensuite informé les hommes que leur participation au viol collectif n’était pas gratuite et a commencé à collecter de l’argent auprès d’eux.

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Tout a pris fin en octobre 1997, lorsque la victime a été battue si violemment qu’elle s’est retrouvée à l’hôpital du Sacré-Cœur. Lorsqu’elle a été libérée, elle a déménagé dans un autre pays pour s’éloigner de Stark.

Dans sa décision, Dupras a écrit que les violences répétées infligées à la victime, le viol collectif et le fait qu’il ait pris tout l’argent de la victime étaient des facteurs aggravants de la peine. Il a également écrit qu’il ne pouvait trouver aucun facteur atténuant à appliquer à la peine.

Lors des plaidoiries, le procureur Yasaman Jahanbakhsh a demandé à Stark d’être condamné à une peine de cinq ans de prison, tandis que l’avocat de la défense Fabrice Poirier a soutenu qu’une peine de 30 mois de prison était plus appropriée.

Dupras a écrit qu’il devait tenir compte du fait que le temps passé par Stark derrière les barreaux avant sa condamnation était principalement utilisé contre la peine qu’il avait reçue l’année dernière dans l’affaire impliquant les toxicomanes qu’il avait forcés à se prostituer.

Dans cette autre affaire, le 15 décembre, Stark a été déclaré délinquant à contrôler. Il a été condamné à la peine qu’il avait déjà purgée depuis 2017, soit l’équivalent de 90 mois, et la juge de la Cour du Québec Anne-Marie Lanctot a appliqué la désignation de délinquant à contrôler pour une période de cinq ans. Cela signifie que la Commission des libérations conditionnelles du Canada peut imposer une série de conditions à Stark pour une période de cinq ans après l’expiration de la peine qu’il a reçue vendredi.

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