Un promeneur dans la ville Résumé et guide d’étude Description


Ce livre est un mémoire de grandir pauvre, juif et intellectuel dans une petite communauté américaine de banlieue au début du 20e siècle – en particulier, dans les années qui ont précédé et pendant la Grande Dépression des années 1930. L’auteur contemple et explore ses sentiments de ne pas appartenir au monde dans lequel il vit ou au monde dans lequel il aspire à vivre. Il explore des thèmes liés à la nature d’être un étranger, d’être juif et d’être déchiré entre la vie à la maison et la vie «au-delà».

Le récit commence par la description par l’auteur de son retour, à l’âge adulte, à Brownsville, la petite communauté à l’extérieur de New York où il a passé son enfance et sa jeunesse. Il commente la similitude de certaines parties de la ville, de ses habitants et de ses attitudes, et les changements substantiels dans d’autres. Il ajoute qu’aujourd’hui comme par le passé, la communauté a le sentiment d’être le genre d’endroit que les gens quittent pour chercher ailleurs leur vraie vie.

Au fur et à mesure qu’il avance dans la première section du récit (sous-titré « Du métro à la synagogue »), l’auteur commence des réflexions approfondies tout au long du livre sur ses expériences de jeunesse juive, sur sa vie de famille difficile et sur son le désir d’une vie « au-delà » des constrictions physiques, spirituelles et morales de ce qu’il vit à Brownsville. Dans le cadre de ces considérations, l’auteur contemple ses expériences en fréquentant une école chrétienne, en entrant pour la première fois dans une église chrétienne et en faisant face à un trouble de la parole. Un sentiment d’ambivalence, des aspects à la fois positifs et négatifs de ses expériences, entre dans l’écriture alors que l’auteur discute de ses relations avec ses parents, de la vie dans les rues de Brownsville et de ses considérations sur le socialisme. Ce dernier est particulièrement remarquable en ce que le socialisme était, du moins dans sa jeunesse, à la fois un phare d’espoir et une réelle chance de réaliser une véritable égalité et une véritable liberté.

Dans la deuxième section du mémoire, sous-titrée « La cuisine », l’auteur va plus loin dans le cœur métaphorique de ses explorations en décrivant la vie au cœur physique et émotionnel de sa famille, la cuisine de la maison familiale. Ici, il analyse et commente sa relation avec sa mère. Les descriptions des amis de sa mère font allusion à sa sexualité naissante. Il réfléchit sur les aspirations de ces femmes pour leur vie familiale laissée en Europe. Pour lui, cela suggère qu’à un certain niveau, et malgré leur intention apparente de tirer le meilleur parti de leur nouvelle vie, ils ont également l’impression que quelque part « au-delà » de ces nouvelles vies se trouve leur véritable place.

La troisième section des mémoires, The Block and Beyond, ramène le récit à l’extérieur de la cuisine et de l’appartement dans le plus grand quartier de Brownsville, ainsi que dans les réflexions de l’auteur sur ce qui a déclenché ses rêves de vie «au-delà». Ici, ses contemplations se concentrent plus complètement que partout ailleurs dans le récit sur la relation entre les aspects spirituels et sociaux d’être juif, commentant son appréciation simultanée des principes de la foi et son dégoût pour la manière dont ceux qui la professaient réellement l’a pratiqué. La vie des galeries d’art et des musées, suggère-t-il, de marcher vers et depuis la ville et les possibilités qu’elle représente, lui semble à la fois plus réelle et plus significative que presque tout ce qui a trait à sa foi.

La quatrième et dernière section des mémoires est sous-titrée Summer: The Way to Highland Park. L’accent est mis ici sur l’été de la seizième année de l’auteur, un été long, chaud et humide de découvertes inattendues, dont beaucoup sont déclenchées par sa lecture d’un Nouveau Testament chrétien et ses contemplations de la vie et des enseignements de Jésus. Le récit se termine par une description de sa promenade dans un parc à la périphérie de Brownsville avec une bonne vue dégagée sur New York, et sa prise de conscience que son profond désir d’une vie réelle « au-delà », par opposition à la vie imaginée de ses fantasmes, évolue en fait vers un sentiment de possibilité.



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