vendredi, novembre 1, 2024

Un promeneur dans la ville

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Ce livre est un mémoire de sa jeunesse dans une petite communauté américaine de banlieue pauvre, juive et intellectuelle, au début du XXe siècle, plus précisément dans les années qui ont précédé et pendant la Grande Dépression des années 1930. L’auteur réfléchit et explore ses sentiments de ne pas appartenir au monde dans lequel il vit ou au monde dans lequel il aspire à vivre. Il explore des thèmes liés à la nature d’être un étranger, d’être juif et d’être déchiré entre la vie à la maison et la vie « au-delà ».

Le récit commence par la description par l’auteur de son retour, à l’âge adulte, à Brownsville, la petite communauté située à l’extérieur de la ville de New York où il a passé son enfance et sa jeunesse. Il commente la similitude de certaines parties de la ville, de ses habitants et de ses attitudes, et les changements substantiels dans d’autres. Il ajoute que dans le présent, comme dans le passé, la communauté donne le sentiment d’être le genre d’endroit que les gens ont quitté pour chercher ailleurs leur vraie vie.

Au fur et à mesure qu’il avance dans la première partie du récit (sous-titrée « Du métro à la synagogue »), l’auteur entame des réflexions approfondies sur son enfance juive, sur sa vie de famille difficile et sur ses aspirations à une vie « au-delà » des contraintes physiques, spirituelles et morales de ce qu’il vit à Brownsville. Dans le cadre de ces réflexions, l’auteur envisage ses expériences de fréquentation d’une école chrétienne, son entrée pour la première fois dans une église chrétienne et sa lutte contre un trouble de la parole. Un sentiment d’ambivalence, à la fois positif et négatif, de ses expériences pénètre dans l’écriture alors que l’auteur discute de ses relations avec ses parents, de la vie dans les rues de Brownsville et de ses réflexions sur le socialisme. Ce dernier est particulièrement remarquable dans la mesure où le socialisme était, du moins dans sa jeunesse, à la fois un phare d’espoir et une réelle chance de réaliser une véritable égalité et une véritable liberté.

Dans la deuxième partie de ses mémoires, intitulée « La cuisine », l’auteur approfondit le cœur métaphorique de ses explorations en décrivant la vie au cœur physique et émotionnel de sa famille, la cuisine de la maison familiale. Il y analyse et commente sa relation avec sa mère. Les descriptions des amis de sa mère laissent entrevoir sa sexualité naissante. Il réfléchit aux aspirations de ces femmes à leur vie familiale laissée derrière elles en Europe. Pour lui, cela suggère qu’à un certain niveau, et malgré leur intention apparente de tirer le meilleur parti de leur nouvelle vie, elles ont aussi le sentiment qu’un endroit « au-delà » de cette nouvelle vie est celui où elles appartiennent vraiment.

La troisième partie de ses mémoires, The Block and Beyond, ramène le récit hors de la cuisine et de l’appartement dans le quartier plus vaste de Brownsville, et aussi dans les réflexions de l’auteur sur ce qui a déclenché ses rêves de vie « au-delà ». Ici, ses réflexions se concentrent plus complètement que partout ailleurs dans le récit sur la relation entre les aspects spirituels et sociaux de la condition juive, commentant son appréciation simultanée des principes de la foi et son dégoût pour la manière dont ceux qui la professaient la pratiquaient réellement. La vie dans les galeries d’art et les musées, suggère-t-il, la marche vers et depuis la ville et les possibilités qu’elle représente, lui semblent à la fois plus réelles et plus significatives que presque tout ce qui a trait à sa foi.

La quatrième et dernière partie du mémoire est intitulée Summer: The Way to Highland Park. L’accent est mis ici sur l’été de la seizième année de l’auteur, un été long, chaud et humide de découvertes inattendues, dont beaucoup sont déclenchées par sa lecture d’un Nouveau Testament chrétien et ses réflexions sur la vie et les enseignements de Jésus. Le récit se termine par une description de sa promenade dans un parc à la périphérie de Brownsville avec une vue dégagée sur la ville de New York, et de sa prise de conscience que son profond désir d’une vie réelle « au-delà », par opposition à la vie imaginée de ses fantasmes, évolue en fait vers un sentiment de possibilité.

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