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Stuart Thomson, chef du bureau d’Ottawa, discute avec Aaron Wudrick, directeur du programme de politique intérieure à l’Institut Macdonald-Laurier, du nouveau projet de loi du gouvernement sur les méfaits en ligne.
Le projet de loi tentera d’obliger les médias sociaux, les contenus pour adultes téléchargés par les utilisateurs et les services de diffusion en direct à réduire l’exposition aux contenus en ligne jugés nuisibles. Cela signifie renforcer le signalement de la pédopornographie, mieux lutter contre la propagande haineuse et offrir des recours aux victimes de haine en ligne.
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Il modifie également le Code criminel pour créer une nouvelle infraction autonome de crime de haine qui permettrait des peines allant jusqu’à l’emprisonnement à vie pour dissuader les comportements haineux, et augmenterait les peines maximales pour les infractions de propagande haineuse de cinq ans à l’emprisonnement à perpétuité pour l’apologie du génocide.
Le contenu préjudiciable est défini dans la législation comme un contenu qui incite à la violence, qui fomente la haine, qui incite à l’extrémisme violent ou au terrorisme, est utilisé pour intimider un enfant, qui victimise sexuellement un enfant, qui incite un enfant à se faire du mal, ou un contenu intime communiqué sans consentement.
Le projet de loi crée également une nouvelle commission de sécurité numérique, qui sera chargée de faire respecter les règles et de demander des comptes aux services en ligne, ainsi qu’un médiateur distinct pour la sécurité numérique, qui soutiendra et défendra les utilisateurs et fera des recommandations aux services de médias sociaux et au gouvernement.
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