Un juge fédéral remet en question les pardons pour les émeutiers du Capitole, exprimant des critiques sur les « pardons généraux » lors du procès de Jake Lang. Bien que Lang espère une clémence exécutive de Trump, le juge Carl Nichols souligne l’importance de la transparence judiciaire. Trump a promis des pardons, tandis que Mike Pence s’oppose fermement à cette idée, rappelant la gravité des événements du 6 janvier. Le débat sur la justice et la responsabilité continue au sein de la politique américaine.
Un juge fédéral remet en question les pardons pour les émeutiers du Capitole
Un juge fédéral a exprimé de vives critiques à l’égard des « pardons généraux » envisagés pour les individus accusés d’implications dans l’émeute du 6 janvier 2021 au Capitole des États-Unis. Lors d’une audience, le juge de district Carl Nichols, nommé par Donald Trump, a déclaré que « des pardons généraux pour tous les accusés du 6 janvier seraient extrêmement frustrants et décevants ». Cet échange a eu lieu pendant le procès de Jake Lang, un des défendeurs, qui a demandé un report de son procès, espérant une intervention de Trump par le biais d’une clémence exécutive.
Lang a sollicité un ajournement pour l’année prochaine, convaincu que soit Trump accorderait une grâce, soit que le procureur général sous Trump pourrait abandonner les charges. Bien que Nichols ait accepté le report, il a également condamné l’idée d’accorder des pardons généraux ou toute proposition similaire. Les procureurs fédéraux, représentés par l’avocate adjointe Karen Rochlin, ont également exprimé leur opposition, soulignant l’importance d’une transparence judiciaire pour que le public puisse juger de la justice rendue dans cette affaire.
Les promesses de pardon de Trump et les réactions
Donald Trump, quant à lui, a régulièrement promis des pardons complets aux personnes impliquées dans l’émeute. Lors d’une interview en 2022, il a déclaré qu’il envisagerait sérieusement de pardonner ces individus, affirmant : « Je suis enclin à pardonner beaucoup d’entre eux. » Trump a également qualifié l’émeute de « jour d’amour », minimisant la violence et décrivant les participants comme des « patriotes incroyables ».
En parallèle, l’ancien vice-président Mike Pence a pris position contre l’idée de pardon, affirmant qu’aucun individu ayant agressé un policier lors de l’émeute ne méritait la clémence. Pence, qui a vécu l’émeute de près, a partagé ses réflexions sur la nécessité de respecter les engagements pris par les dirigeants élus, tout en rappelant la gravité des événements survenus ce jour-là.
Alors que la situation continue d’évoluer, les débats sur la justice et la responsabilité des actions du 6 janvier persistent, illustrant les tensions au sein de la politique américaine actuelle.