Un printemps chaud mais « maussade » attendu dans la majeure partie du Canada, selon MétéoMédia

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La plupart des Canadiens peuvent s’attendre à un printemps plus chaud que la normale, mais ils devraient également se préparer aux « profondes sautes d’humeur » de la saison, selon les dernières prévisions de MétéoMédia.

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Les prévisions publiées mercredi prévoient que l’hiver inhabituellement doux observé dans une grande partie du pays en raison des conditions El Nino ouvrira la voie à un temps encore plus agréable dans les semaines à venir, mais non sans quelques interruptions.

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« Dans l’ensemble, les températures moyennes seront supérieures à la normale dans la grande majorité du pays, de Vancouver à Montréal », a déclaré le météorologue en chef du réseau, Chris Scott, dans une entrevue. « Mais gardez à l’esprit que le printemps est une période de transition et que ce sont des montagnes russes. »

Cela pourrait signifier des journées presque estivales rapidement suivies de vagues de froid, de temps orageux et même de chutes de neige potentiellement importantes dans certaines parties de l’Ontario, du Québec et du Canada atlantique, a-t-il déclaré.

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« (Cet hiver), nous avons connu une chaleur exceptionnelle, suivie d’un froid très glacial, puis d’un retour au chaud. Ce sera le cas pour la première moitié du printemps », a déclaré Scott. « Cette atmosphère très maussade est ce que nous allons expérimenter. »

Mais à partir de fin avril, la saison devrait connaître un temps plus calme et plus sec dans la plupart des régions, avec notamment « de belles journées de printemps typiques où la température est de 16 degrés Celsius et le temps est ensoleillé », a-t-il ajouté.

Les exceptions pourraient inclure le centre-est de la Saskatchewan, le centre du Manitoba et le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, où les prévisions prévoient des précipitations supérieures à la normale.

En Colombie-Britannique, le mois de mars commencera par un temps plus frais avant que le printemps n’arrive pleinement, ce qui entraînera un potentiel de neige, ce qui serait une bonne nouvelle pour les stations de ski de la province après une saison hivernale décevante, a déclaré Scott. Cependant, à mesure que les températures augmentent et que les précipitations diminuent, on craint que ces conditions ne préparent le terrain à des incendies de forêt précoces.

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Les précipitations inférieures à la normale attendues après mars pourraient également être source d’inquiétude dans les régions de l’Alberta, de l’Ontario et du Québec durement touchées par les incendies de forêt et la mauvaise qualité de l’air qui en a résulté l’année dernière, a-t-il noté.

« Cela ne veut pas dire que nous prévoyons une mauvaise saison des incendies. Cela signifie simplement que, vu la météo, nous sommes préoccupés par le début de la saison », a déclaré Scott.

La bonne nouvelle, dit-il, est que l’absence d’un manteau neigeux important dans la majeure partie du pays signifie que le risque d’inondations printanières généralisées est plus faible qu’il ne le serait autrement.

Selon les prévisions, des conditions printanières chaudes et relativement sèches s’étendront également au nord du Canada, y compris au Yukon et à une grande partie des Territoires du Nord-Ouest.

« Maintenant, la situation change dans le Canada atlantique », a déclaré Scott, soulignant que la région a connu un hiver plus rigoureux, y compris une violente tempête début février qui a déversé jusqu’à 150 centimètres de neige dans certaines parties de la Nouvelle-Écosse.

Les provinces de l’Atlantique devraient connaître des températures printanières normales, avec « beaucoup de hauts et de bas » et des changements spectaculaires, a-t-il déclaré. Cela pourrait signifier des épisodes de pluie ou de neige importants, en fonction de la trajectoire de la tempête.

« C’est la seule région du pays où nous pensons que l’hiver pourrait durer un peu plus longtemps », a déclaré Scott.

Et malgré les perspectives globalement ensoleillées pour la saison, il a déclaré que nous devons nous rappeler que nous sommes toujours au Canada et que tout est possible.

« Je pense qu’il faut faire attention ici : ne rangez pas encore le sel, la pelle, les bottes ou cette garde-robe d’hiver. »

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