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Un policier d’Ottawa qui a admis avoir donné de l’argent au « Freedom Convoy » a plaidé coupable jeudi à un chef d’accusation de conduite déshonorante en vertu de la Loi sur les services policiers.
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La section des normes professionnelles du Service de police d’Ottawa a confirmé que le const. Le plaidoyer de Kristina Neilson, a indiqué le service dans un e-mail vendredi. Lorsqu’elle est disponible, la peine infligée sera affiché par la force en ligne.
La poursuite et l’Association des policiers d’Ottawa ont proposé conjointement une peine de confiscation de 40 heures de salaire et de participation à la justice réparatrice, mais il appartiendra à l’agent d’audience de prendre une décision finale, a indiqué la police.
Selon un exposé conjoint des faits, Neilson a fait un don de 55 $ via la plateforme de collecte de fonds GoFundMe le 23 janvier.
Un jour plus tôt, des centaines de véhicules avaient formé des convois en direction d’Ottawa pour ce qui allait devenir un « blocus complet » de la zone autour de la Colline du Parlement à partir du 28 janvier.
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Le 4 février, Peter Sloly, alors chef du Service de police d’Ottawa, a déclaré que la manifestation était « une occupation illégale ».
Le lendemain, le don de Neilson a été automatiquement remboursé par GoFundMe après que la plateforme a déterminé que la collecte de fonds avait violé ses conditions de service. Puis, le 5 février, elle a fait don de 55 $ au convoi via GiveSendGo, selon l’exposé convenu des faits, bien qu’il ait également été automatiquement remboursé le 25 mars.
Du 18 au 20 février, des membres des services de police municipaux et provinciaux de partout au Canada et de la Gendarmerie royale du Canada ont dégagé la manifestation, arrêté les organisateurs et les manifestants, fait remorquer des véhicules et démantelé des blocages.
La majeure partie du convoi avait été évacuée le 21 février, « à un coût substantiel pour les contribuables », note l’exposé conjoint des faits.
L’unité des normes professionnelles de la force a appris le don GiveSendGo de Neilson au « Freedom Convoy » à une date non précisée en février et a lancé une enquête.
Neilson a admis avoir fait les deux dons lors d’un entretien avec des enquêteurs de l’unité des normes professionnelles, selon l’exposé conjoint des faits.
Agent de police d’Ottawa depuis août 2012, Neilson n’a aucun antécédent d’inconduite corroborée dans le passé.