Un pédophile québécois notoire voit sa libération révoquée pour avoir fréquenté un glacier

André Faivre a soutenu que les conditions de surveillance et les ordonnances judiciaires qui lui sont imposées sont vagues et cruelles.

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Il a fallu moins de trois semaines au pédophile le plus notoire du Québec pour être renvoyé derrière les barreaux après sa sortie d’un pénitencier fédéral l’été dernier parce que, pour une raison parmi tant d’autres, il fréquentait un glacier situé à proximité d’un parc et d’une garderie.

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André Faivre, 75 ans, purge une peine de près de quatre ans qu’il a reçue en 2020 à la suite de sa condamnation pour 13 chefs d’accusation, dont contact sexuel, grossière indécence, conseil à une personne d’avoir des contacts sexuels avec un mineur et plusieurs chefs liés à la pédopornographie.

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Une enquête de la Sûreté du Québec baptisée Projet Malaise a révélé que Faivre était le chef d’un groupe de plus d’une douzaine d’hommes qui échangeaient de la pornographie juvénile via un serveur de courrier électronique sécurisé qu’il avait créé et contrôlé. L’enquête a également révélé que certains des hommes, dont Faivre, avaient déjà abusé sexuellement d’enfants.

Faivre a partagé des photos d’enfants sur le réseau et l’enquête a permis de découvrir comment, entre 2003 et 2016, il avait produit et publié pour le groupe des textes constitutifs de pédopornographie. Il a également accédé à des photos et vidéos pédopornographiques pendant plusieurs années.

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Après le début de l’enquête en 2015, Faivre a conseillé un enquêteur infiltré de la police sur la manière d’accéder à la pédopornographie et d’avoir des contacts sexuels avec un enfant.

À un moment donné en septembre 2022, Faivre a atteint sa date de libération d’office, soit les deux tiers de sa peine. Il avait automatiquement droit à une libération parce qu’il n’avait pas obtenu de libération conditionnelle auparavant.

Cette première libération a été révoquée en février de l’année dernière, mais il s’est qualifié pour une deuxième libération d’office le 21 août et la Commission des libérations conditionnelles du Canada a imposé des conditions de surveillance supplémentaires à Faivre.

Selon une décision rendue par la commission des libérations conditionnelles la semaine dernière, il a fallu moins de trois semaines à Faivre pour être renvoyé dans un pénitencier fédéral pour avoir violé ses conditions.

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L’un des premiers problèmes qui s’est posé est que, le 21 août, lorsque Faivre est arrivé dans une maison de transition, il a demandé l’autorisation de pouvoir contacter d’autres pédophiles.

Trois jours plus tard, lors d’une perquisition dans sa chambre à la maison de transition, un carnet contenant les coordonnées de plusieurs pédophiles a été découvert. Faivre a reconnu que quelques-uns des noms figurant dans le carnet étaient ceux d’autres hommes arrêtés dans le cadre du Projet Malaise, mais il a également déclaré qu’il jetait très peu d’objets et a soutenu qu’il n’avait pas l’intention de contacter ces hommes.

Une semaine plus tard, Faivre note dans son carnet qu’il s’est rendu dans un glacier situé en face d’un parc et à proximité d’une garderie. Il s’agit d’une violation d’une ordonnance du tribunal imposée à Faivre lorsqu’il a été condamné à ne pas se trouver dans des endroits où l’on sait que des enfants se trouvent, notamment des parcs, des écoles et des garderies.

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Lorsque la police a vérifié les caméras de surveillance à proximité du glacier, elle a appris que Faivre s’y était rendu plus d’une fois et qu’il était là alors que des enfants étaient présents.

« Le 6 septembre 2023, suite à une surveillance, votre équipe de gestion de cas a constaté que vos déplacements n’étaient pas clairs et que vous évitiez d’être surveillé. Vous déclarez avoir fréquenté deux bars de strip-tease pour hommes et avoir fréquenté un magasin d’érotisme connu par l’équipe de surveillance des délinquants sexuels pour faciliter la communication indirecte entre certains délinquants sexuels. Votre équipe de gestion de cas considère qu’il s’agit d’une violation des conditions spéciales d’accès au matériel pornographique », a écrit la commission des libérations conditionnelles dans sa décision. « Selon vous, vos conditions sont trop vagues, n’ont aucun sens à vos yeux, et sont même cruelles. »

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Même si la commission des libérations conditionnelles a officiellement révoqué la libération de Faivre la semaine dernière, elle a également noté que sa peine arriverait bientôt à son terme, mais qu’au moment de sa condamnation, il a été déclaré délinquant à contrôler. Cela permet à la commission des libérations conditionnelles d’imposer des conditions de surveillance à Faivre pendant 10 ans après l’expiration de sa peine.

Parmi les nombreuses conditions que la commission a décidé d’imposer à Faivre la semaine dernière, il y avait une ordonnance l’obligeant à résider dans une maison de transition à sa libération. Il n’est pas non plus autorisé à avoir des contacts avec des travailleuses du sexe et il n’est pas autorisé à se trouver dans des endroits où l’on sait que des mineurs se trouvent.

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