Un pédophile présumé se moque d’un juge québécois et chante une chanson de Bob Marley alors que la libération sous caution est refusée

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Un pédophile accusé a largué une bombe F et a fait un doigt d’honneur à un juge de la Cour du Québec au palais de justice de Montréal alors que le tribunal lui a refusé une seconde chance d’être libéré sous caution vendredi.

L’accusé de 46 ans, dont le nom ne peut être publié car il est le beau-père de la victime âgée de cinq ans, s’est également bouché les index avec ses oreilles et a dansé en chantant une version improvisée de la chanson Get Up, Stand Up as de Bob Marley. Le juge Martin Chalifour a fixé la prochaine date dans le cas de cet homme.

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Le juge a fait preuve d’une patience et d’une tolérance remarquables alors que le résident de Montréal l’a interrompu à plusieurs reprises alors qu’il résumait la preuve du dossier.

« C’est faux ! » » L’homme a crié et remué son index plusieurs fois pendant que le juge lisait sa décision.

L’accusé, qui agit comme son propre avocat, a été détenu au Centre de détention de Rivière-des-Prairies et a comparu à son audience par vidéoconférence reliant la prison au palais de justice de Montréal.

Lorsque Chalifour l’informe qu’on lui refuse la libération sous caution, l’homme lâche : « Merci ! Au revoir! » et est sorti en trombe de la pièce de la prison où la caméra était installée. L’homme a ensuite été amené dans une cellule située dans une autre partie de la prison afin que le juge puisse fixer au 30 octobre la prochaine date pour son affaire.

L’homme a été arrêté en juin et a comparu pour la première fois le 8 juin au palais de justice de Montréal. Il a été accusé de contacts sexuels, d’incitation à des attouchements sexuels, de possession de pornographie juvénile, de corruption des mœurs d’un enfant et d’agression sexuelle.

Il a été libéré sous caution une semaine plus tard et a dû respecter une série de conditions, notamment celle de ne pas se trouver à moins de 300 mètres du garçon ou de sa mère. Il n’était pas non plus autorisé à consommer de l’alcool ou à consommer des drogues pendant sa libération sous caution.

L’homme aurait contacté la femme par téléphone le 24 septembre. La mère du garçon a également affirmé avoir entendu l’homme chanter devant chez elle le 28 septembre. C’est à ce moment-là qu’elle a appelé la police.

« Ce n’était pas moi », lâche l’homme en faisant les cent pas devant la caméra utilisée pour la visioconférence.

L’homme a été arrêté une deuxième fois par la police de Montréal le 30 septembre et accusé d’avoir violé les conditions de sa mise en liberté sous caution. Mardi, l’accusé a de nouveau demandé sa libération sous caution.

Chalifour a souligné que l’homme avait un casier judiciaire comprenant des condamnations pour avoir violé d’autres conditions de mise en liberté sous caution dans le passé.

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