Des dizaines de milliers de négociateurs, de militants et de dirigeants d’entreprises sont descendus à Dubaï pour débattre de l’avenir des combustibles fossiles. À savoir, devraient-ils même avoir un avenir ? Les gouvernements peuvent-ils négocier un accord pour éliminer progressivement le pétrole, le charbon et le gaz qui sont à l’origine du changement climatique ? Les pays ont déjà subi de lourdes pertes en raison des incendies, des inondations et d’autres catastrophes qui s’intensifient avec le changement climatique. Ils veulent que les pays les plus grands et les plus polluants fassent quelque chose. Et ils feront valoir leurs arguments lors d’une conférence présidée par un baron du pétrole.
Tels sont quelques-uns des sujets brûlants abordés lors de la conférence des Nations Unies sur le climat qui débutera à Dubaï le 30 novembre. Elle s’appelle COP28, car il s’agit de la 28e « Conférence des Parties » annuelle, composée de 197 nations et territoires qui ont ratifié la Convention. Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.