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Le comité du gouvernement de l’Alberta qui étudie la possibilité de se séparer du Régime de pensions du Canada suspendra ses réunions publiques de rétroaction pendant que l’actuaire en chef du pays analyse la part des actifs du fonds à laquelle la province pourrait avoir droit.
Les réunions virtuelles tenues par le panel jusqu’à présent suggèrent qu’environ la moitié des Albertains s’opposent à une éventuelle scission, 25 pour cent y sont favorables et 25 pour cent ont besoin de plus d’informations, a déclaré Jim Dinning, le responsable qui dirige le panel. La question clé est de savoir combien d’argent la province pourrait retirer de la caisse du RPC si elle décidait de quitter le RPC. Le comité attendra donc que l’actuaire en chef du Canada calcule un chiffre, a déclaré Dinning lors d’une conférence de presse vendredi.
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Le gouvernement de l’Alberta a commandé une étude qui conclut qu’il pourrait être en mesure de prendre 334 milliards de dollars des actifs gérés par l’Office d’investissement du régime de pensions du Canada s’il décidait de se retirer.
Ce chiffre – qui signifierait que plus de la moitié des actifs du plan irait à une province comptant environ 12 pour cent de la population du pays – a été critiqué par les opposants à une scission comme étant irréaliste. La ministre canadienne des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré le mois dernier qu’elle demanderait à l’actuaire en chef du pays d’estimer le total.
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« Il est difficile pour les Albertains de fournir des perspectives concrètes alors que de nombreuses variables concernant un plan albertain dépendent de l’ampleur de ce transfert d’actifs », a déclaré Dinning. Même si le rapport de l’actuaire en chef « ne règlera peut-être pas la question de manière concluante, il fournira un contexte supplémentaire et contribuera à rendre les conversations de notre groupe avec les Albertains plus productives ».
Dinning a déclaré qu’il espère que l’analyse de l’actuaire sera terminée d’ici la mi-février.
Le gouvernement de l’Alberta a promis qu’il y aurait une période de consultation et un référendum à l’échelle de la province sur la question avant de prendre une décision finale quant à l’opportunité de se retirer du régime canadien et de créer un régime de retraite de l’Alberta.
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