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MONTRÉAL — La Commission des droits de la personne du Québec enquête sur des rapports selon lesquels les services de protection de la jeunesse de la province n’ont pas agi dans un cas présumé de mutilation génitale d’enfant.
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La commission a déclaré aujourd’hui dans un communiqué de presse qu’elle avait ouvert l’enquête de sa propre initiative après avoir appris dans les médias l’affaire impliquant une fillette de deux ans.
La Tribune a rapporté mercredi qu’une éducatrice en garderie de la région de Québec a découvert en changeant la couche d’une fille que son clitoris avait été retiré, une pratique reconnue depuis 1997 dans le Code criminel du Canada comme une forme de voies de fait graves.
Le travailleur a alerté les services de la protection de la jeunesse du Québec, qui auraient répondu que le dossier était trop délicat pour que l’agence puisse s’en occuper.
Une demande de commentaires au ministère de la Santé du Québec n’a pas été immédiatement retournée.
La commission des droits de la personne de la province affirme que son enquête tentera de vérifier si les faits allégués sont vrais et si les droits de l’enfant ont été violés.