Un Ontarien reconnu coupable de viol dans une affaire non résolue à Edmonton, âgée de 42 ans

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Les preuves ADN ont permis d’obtenir une condamnation dans une affaire d’agression sexuelle vieille de plusieurs décennies.

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Vendredi, John Edward Beausoleil, 69 ans, a été reconnu coupable de viol et de vol qualifié pour un attaque contre une femme dans un parking d’Edmonton il y a 42 ans ce mois-ci.

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Beausoleil – qui a les cheveux blancs, une moustache et portait un cardigan bleu sur une chemise blanche – fronça les sourcils dans le box des prisonniers tandis que le juge de la Cour du Banc du Roi, Paul Belzil, lisait sa décision.

Le résident de l’Ontario a été autorisé à rester en liberté sous caution en attendant la détermination de sa peine, qui devrait avoir lieu dans les mois à venir.

La femme, qui avait 78 ans lorsqu’elle a témoigné ce printemps, a été violée dans le parking des appartements de Lancaster Terrace à 18 septembre 1981.

La voix lourde d’émotion, elle décrit un homme la saisissant par le bras, déchirant sa robe et lui ordonnant de se déshabiller. L’homme a menacé de la tuer et a affirmé qu’il était en possession d’un couteau. Il l’a ensuite plaquée au sol et l’a violée, lui cassant ainsi le petit doigt. Ensuite, il a pris son sac à main et a pris la fuite.

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L’affaire est restée froide jusqu’à ce qu’un examen en 2018 par la section des crimes historiques du service de police d’Edmonton, qui a réalisé que des coupures prélevées sur la robe de la femme étaient toujours entreposées comme preuves. Les boutures ont été testées positives pour le sperme en 1981, mais comme l’a noté Belzil, le profilage ADN n’existait pas à l’époque.

À la suite de l’examen de 2018, les techniciens du laboratoire de la GRC d’Edmonton ont pu élaborer un profil ADN, qui a été comparé à un échantillon fourni par Beausoleil. Belzil a accepté le témoignage d’un expert selon lequel le risque d’une fausse correspondance était de 1 sur 21 quintillions.

Beausoleil a été arrêté à son domicile d’Orillia, en Ontario, le 26 février 2020. conférence de presse annonçant l’arrestation, Le sergent d’état-major. Ryan Tebb a refusé de commenter les antécédents criminels de Beausoleil, mais a déclaré que la présence de son matériel génétique dans la Banque nationale d’ADN signifie qu’un juge lui avait déjà ordonné de remettre un échantillon d’ADN.

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Les preuves de l’accusation étaient entièrement circonstancielles et dépendaient de la solidité de l’analyse ADN. Outre la victime, le tribunal a entendu témoignage mémorable de Peter Demers, l’un des premiers détectives de police à parler avec la victime.

Demers est malentendant, criait parfois lors de son témoignage et commençait chaque tour à la barre en répétant son serment et en embrassant une Bible. Il a décrit une unité chargée des crimes sexuels qui, en 1981, était inondée de dossiers et attendait du travail 24 heures sur 24.

L’avocat de la défense, Brian Beresh, a soutenu que la thèse de la Couronne était « fatalement viciée ». Il a noté que la description de son agresseur par la victime ne correspondait pas à l’apparence de son client à l’âge de 27 ans, et a présenté deux photos de Noël comme preuve.

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Belzil a rejeté cet argument, affirmant qu’il n’était pas raisonnable de s’attendre à ce qu’une femme attaquée dans un parking sombre par un inconnu décrive son agresseur « avec certitude ».

Il a également rejeté les questions soulevées par Beresh concernant la couleur de la robe que portait la femme.

Belzil a finalement conclu que les preuves ADN étaient « fiables et dignes de confiance » et ne lui laissaient aucun doute raisonnable sur la culpabilité de Beausoleil. Il a déclaré que la seule explication raisonnable de la présence du matériel génétique de Beausoleil sur la robe était qu’il avait éjaculé dessus pendant l’attaque.

Le cas de Beausoleil sera ensuite porté devant le tribunal le 13 octobre pour fixer la date du prononcé de la peine. Il sera condamné conformément au Code pénal de 1981, qui contenait le viol comme une accusation spécifique. Ce délit est désormais couvert par la catégorie des agressions sexuelles.

La victime, dont l’identité est protégée par une interdiction de publication, n’était pas présente au tribunal pour la décision de vendredi.

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twitter.com/jonnywakefield

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