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OTTAWA — La police militaire a porté des accusations contre un officier supérieur des Forces armées canadiennes après une enquête sur des allégations de relation inappropriée avec un subordonné.
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Le bureau du chef de la police militaire du Canada a annoncé mercredi que le lieutenant-général. Steven Whelan fait face à deux chefs d’accusation en vertu de la Loi sur la défense nationale liés à « conduite préjudiciable au bon ordre et à la discipline ».
Whelan a démissionné de son rôle de chef des ressources humaines de l’armée canadienne en octobre dernier en raison d’une enquête menée par la police militaire sur des allégations «historiques» d’inconduite sexuelle.
Whelan, qui a précédemment nié tout acte répréhensible, n’a pas pu être joint dans l’immédiat pour commenter.
Whelan a pris la tête des ressources humaines après que le vice-amiral Haydn Edmundson a quitté ses fonctions en raison d’une enquête policière.
En décembre, Edmundson a été accusé d’un chef d’agression sexuelle et d’un chef d’actes indécents. Son avocat, Brian Greenspan, a nié les allégations à l’époque.
Le procès d’Edmundson est prévu pour août 2023 et sera entendu par le système judiciaire civil.
La ministre de la Défense, Anita Anand, a déclaré en novembre dernier que les Forces commenceraient à transférer provisoirement les affaires d’infractions sexuelles criminelles aux forces de police civiles et aux tribunaux.
La déclaration de mercredi sur les accusations portées contre Whelan a déclaré que l’enquête du Service national des enquêtes des Forces canadiennes n’avait révélé aucune preuve à l’appui du dépôt d’accusations criminelles, car les allégations concernent des infractions «spécifiques au contexte militaire» qui n’auraient pas fait l’objet d’une enquête par la police civile.