mercredi, mars 12, 2025

Un migrant suspecté de meurtre dans le métro bénéficie de repas chauds et d’un hébergement à Rikers, malgré la promesse de transfert à l’ICE par Adams.

La situation à Rikers Island complique les efforts de déportation malgré les annonces du maire Eric Adams concernant l’accès à l’ICE. Un migrant guatémaltèque, accusé d’un meurtre, n’a pas été remis à l’agence, provoquant des tensions. Les promesses d’un décret pour faciliter ces remises restent non tenues, en raison d’oppositions politiques. New York, confronté à une crise migratoire, voit ses coûts exploser, et les crimes commis par des migrants soulèvent des préoccupations croissantes en matière de sécurité publique.

Les Défis de la Déportation à Rikers Island

Malgré les promesses du maire Eric Adams concernant l’accès à Rikers Island pour l’Immigration and Customs Enforcement (ICE), la situation dans cette prison continue de compliquer les efforts de déportation. En effet, les autorités pénitentiaires ont refusé de remettre un migrant illégal suspecté d’un crime atroce, celui d’avoir incendié une femme vivante.

Les Promesses Non Tenues du Maire

Face à une crise migratoire qui a engendré des coûts considérables pour les contribuables, le maire Adams avait annoncé en février un projet de décret permettant aux agents de l’ICE d’accéder à Rikers Island, le plus grand centre pénitentiaire de New York. Cependant, plusieurs semaines plus tard, cet ordre n’a toujours pas été signé, et les demandes de remise d’un migrant à l’ICE ont été ignorées.

Dans une interview télévisée, Adams a affirmé : « Peu importe qui vous êtes, si vous faites du mal à des gens innocents, vous n’avez pas le droit d’être ici. » Malgré cela, l’ordre exécutif reste en attente, un porte-parole du maire confirmant qu’il est encore en phase de rédaction.

La situation s’est intensifiée après l’arrestation de Sebastian Zapeta-Calil, un migrant guatémaltèque accusé d’avoir tué Debrina Kawam, une femme sans-abri. Le département des corrections de New York a clairement indiqué qu’il ne respecterait pas le mandat d’immigration pour Zapeta, malgré la demande de l’ICE pour sa détention prolongée.

Kristi Noem, secrétaire à la Sécurité intérieure, a récemment exprimé son inquiétude face à cette inaction. Un porte-parole de l’ICE a confirmé que l’agence avait demandé aux responsables new-yorkais de garantir que Zapeta ne soit pas libéré sans un suivi approprié.

Les tensions montent alors que Homan, ancien responsable de l’ICE sous l’administration Trump, déclare que ses agents sont déterminés à appréhender Zapeta, peu importe le temps que cela prendra. Il a précisé que New York ne peut pas entraver les efforts de l’agence pour éliminer les criminels immigrés.

Face à cette impasse, la conseillère Vickie Paladino a souligné l’importance pour le maire de tenir ses promesses. Cependant, elle a également reconnu les obstacles juridiques que rencontre Adams, notamment l’opposition du gouverneur et de la procureure générale de l’État de New York, qui défendent les droits des migrants.

La ville de New York, principal refuge de migrants aux États-Unis, est devenue un point névralgique de la crise migratoire depuis l’administration Biden, avec plus de 230 000 migrants arrivés depuis le printemps 2022, coûtant environ 7 milliards de dollars aux contribuables.

Les crimes commis par des migrants illégaux dans la ville ont suscité une attention médiatique nationale, renforçant ainsi la nécessité d’une réponse adéquate aux problèmes de sécurité publique. Ces préoccupations ont conduit Adams à adopter une position plus ferme sur ces questions, bien que cela reste difficile compte tenu des lois de sanctuaire en vigueur.

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