vendredi, novembre 22, 2024

Un meilleur traitement fiscal des gains en capital améliorera l’économie et la productivité du Canada

Kim Moody : Les études qui concluent qu’un taux d’inclusion élevé des gains en capital – ou une imposition complète – des gains en capital n’a aucun impact sur les résultats économiques d’un pays sont absurdes.

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La semaine dernière, j’ai comparu comme témoin devant le Comité des finances de la Chambre des communes concernant l’augmentation proposée du taux d’inclusion des gains en capital, et il n’a pas été surprenant d’entendre les membres libéraux et néo-démocrates du comité, ainsi que leurs témoins, parler de l’ampleur des gains en capital. la proposition de taux d’inclusion est.

Franchement, c’est épuisant d’écouter de telles bêtises. Une partie de ces absurdités ? « Des études ont conclu qu’un taux d’inclusion élevé des gains en capital – ou une imposition complète – des gains en capital n’a aucun impact sur les résultats économiques d’un pays. » Ouais, c’est vrai. Pour chacune de ces études, je vais vous en montrer trois qui disent le contraire.

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Le recherches les plus récentespublié la semaine dernière par l’économiste Jack Mintz, conclut que l’augmentation du taux d’inclusion entraînera une baisse du stock de capital du Canada de 127 milliards de dollars, une baisse de l’emploi de 414 000, une baisse du produit intérieur brut (PIB) de près de 90 milliards de dollars et du PIB réel par habitant. diminuera de 3 pour cent. Des conclusions troublantes.

D’autres parlent sans cesse d’« allégements fiscaux » ou d’« équité » alors qu’il est évident qu’ils n’ont pas une compréhension complète du système fiscal de notre pays.

Mais mon préféré est « un dollar, c’est un dollar, c’est un dollar ». Cette ligne est une phrase résumée des recommandations du Commission royale sur la fiscalité qui a été convoqué en 1962 pour étudier le système fiscal et faire des suggestions pour l’améliorer.

Après quatre années complètes d’étude, la commission a publié son rapport historique en 1966. Bon nombre de ses recommandations étaient controversées. Certaines ont finalement été mises en œuvre (avec quelques modifications) et d’autres ont été carrément rejetées.

La recommandation de passer à un système d’imposition des familles est un exemple de proposition qui a été catégoriquement rejetée (à tort, à mon avis). Les déductions très généreuses pour dépenses d’emploi ont également été rejetées (à juste titre, à mon avis). La recommandation d’imposition totale des plus-values ​​a été modifiée (à juste titre, encore une fois).

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En 1966, la population et l’économie du Canada étaient beaucoup plus petites qu’elles ne le sont aujourd’hui. Notre système fiscal en était à ses balbutiements. Les gains en capital n’étaient pas imposables. De nombreux méfaits ont été impliqués dans la planification visant à créer des gains en capital (qui pourraient autrement constituer un revenu imposable) ou dans le fait que les contribuables ont adopté la position selon laquelle certains gains économiques étaient des gains en capital.

En conséquence, la commission a déclaré ce qui suit à propos des gains en capital : « Un dollar gagné grâce à la vente d’une action, d’une obligation ou d’un bien immobilier confère exactement le même pouvoir économique qu’un dollar gagné grâce à un emploi ou à l’exploitation d’une entreprise. Nos principes d’équité exigent que les deux soient imposés exactement de la même manière. Imposer les gains issus de la cession de biens plus légèrement que les autres types de gains, voire pas du tout, serait tout à fait injuste.»

Ainsi, la célèbre phrase « un dollar est un dollar est un dollar » est née. Ce bref résumé d’un sujet complexe est quelque chose avec lequel je n’ai jamais été d’accord. Je suis d’accord que le résultat de diverses activités économiques, « un dollar », est le même, mais les efforts déployés pour créer cet argent ne sont certainement pas les mêmes.

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En 1969, le gouvernement de l’époque — haletant… les libéraux — a convenu que les gains en capital devraient effectivement être imposables, mais a rejeté la logique de la commission, telle que documentée dans le célèbre document du ministre des Finances de l’époque, Edgar Benson. Propositions de réforme fiscale article publié cette année-là.

« Le gouvernement rejette l’idée selon laquelle toute augmentation du pouvoir économique, quelle qu’en soit la source, devrait être traitée de la même manière aux fins fiscales. Cette proposition, avancée avec force par la Commission royale sur la fiscalité, a souvent été résumée de manière plutôt inélégante par la formule « un dollar, c’est un dollar, c’est un dollar ». Mais bien que le gouvernement n’accepte pas cette théorie dans toute sa splendide simplicité, il ne croit pas non plus que la distinction entre un soi-disant « gain en capital » et un revenu reçu soit suffisamment grande ou assez claire pour justifier que l’énorme différence soit complètement ignorée. exonéré et entièrement imposable.

Je reconnais que cette expression est plutôt inélégante et, encore une fois, trop simpliste. Il ignore une caractéristique très importante que d’autres pays du monde reconnaissent lorsqu’ils traitent préférentiellement les gains en capital d’un point de vue fiscal : le risque.

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« Inscrivez-moi officiellement comme un défenseur d’un faible taux d’inclusion – comme 50 % – puisque ce taux d’inclusion inférieur constitue une incitation et une reconnaissance d’un problème clé que la plupart des gens rencontrent lorsqu’ils investissent initialement du capital pour générer de tels gains. Ce différenciateur clé est le « risque », je dit dans mes remarques liminaires lors de la récente réunion du comité.

« Il faut du courage pour acheter un terrain, construire un immeuble et le louer, acheter une ferme, démarrer ou acheter une entreprise. La plupart des Canadiens ne sont pas programmés pour accepter ce risque… (mais) ceux qui peuvent s’accrocher et tirer profit de leur entreprise risquée ont généralement des retombées positives pour un grand nombre de Canadiens. Le Canada doit encourager la création d’un plus grand nombre d’entrepreneurs et d’investissements dans notre pays, et un taux d’inclusion plus faible des gains en capital est l’un des outils politiques qui ont historiquement contribué à cet objectif.

Le risque d’emploi n’est pas un risque entrepreneurial ou d’investisseur. C’est complètement différent. Pour ceux qui le disent, je les mets souvent au défi de « joindre le geste à la parole » et de devenir entrepreneur.

Je ne parle pas par là de votre petite entreprise de conseil individuelle. Investissez vos économies dans une véritable entreprise. Obtenez un prêt bancaire pour acheter votre investissement. Transpirez un peu pour payer les salaires ou les versements hypothécaires de votre immeuble. Prenez de réels risques commerciaux. Si vous acceptez mon défi, j’imagine que vous cesserez bientôt de crier haut et fort vos anciens cris de ralliement : « l’équité » et « un dollar, c’est un dollar, c’est un dollar ».

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Vous comprendrez peut-être alors pourquoi il est important d’avoir des gouvernements qui encouragent l’entrepreneuriat, le traitement préférentiel des plus-values ​​étant l’un de ces outils politiques pour encourager cet encouragement.

Kim Moody, FCPA, FCA, TEP, est la fondatrice de Moodys Tax/Moodys Private Client, ancienne présidente de la Fondation canadienne de fiscalité, ancienne présidente de la Society of Estate Practitioners (Canada) et a occupé de nombreux autres postes de direction au sein du secteur canadien. communauté fiscale. Il est joignable au [email protected] et son profil LinkedIn est https://www.linkedin.com/in/kimgcmoody.

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