Un médecin à l’origine de la ruée vers l’Ozempic en Colombie-Britannique est suspendu en Nouvelle-Écosse

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BEDFORD, Nouvelle-Écosse – Le Collège des médecins et chirurgiens de la Nouvelle-Écosse a suspendu un médecin qui, selon lui, était responsable de milliers d’ordonnances du médicament contre le diabète et la perte de poids Ozempic qui ont été envoyées aux Américains par deux pharmacies de la Colombie-Britannique.

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Le Dr Gus Grant, registraire et PDG du collège, a déclaré jeudi que le régulateur avait entendu parler pour la première fois du praticien agréé en Nouvelle-Écosse grâce à la couverture médiatique de la récente décision de la Colombie-Britannique de restreindre l’accès au médicament pour les non-résidents.

La déclaration de Grant identifie le médecin, dont les informations d’inscription auprès du collège indiquent qu’il pratique la médecine familiale à Odessa, au Texas, et qu’il est diplômé de l’Université Dalhousie en 1977.

La Presse canadienne ne nomme pas le médecin, qui n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

Le ministre de la Santé de la Colombie-Britannique, Adrian Dix, a annoncé la restriction le mois dernier après avoir révélé qu’un seul médecin était à l’origine de milliers d’ordonnances d’Ozempic qui ont été envoyées de l’autre côté de la frontière.

Dix a déclaré qu’il appréciait les mesures prises par le collège de la Nouvelle-Écosse et qu’il travaillait avec le ministère de la Santé de cette province pour « s’assurer que la prescription d’Ozempic se déroule dans le cadre des exigences de la pratique clinique ».

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« Nous apprécions également les actions du BC College of Pharmacists, qui a agi rapidement, informant ses collègues néo-écossais des très graves préoccupations entourant le nombre élevé d’ordonnances Ozempic émanant de cette province », a déclaré Dix dans un communiqué.

Grant a déclaré que le collège de la Nouvelle-Écosse avait entendu de «sérieuses inquiétudes» de la part du College of Pharmacists de la Colombie-Britannique au sujet du médecin, qui vit aux États-Unis mais est autorisé en Nouvelle-Écosse en tant que non-résident, bien qu’il n’y ait pas pratiqué la médecine «depuis de nombreuses années. ”

Il a déclaré que le College of Pharmacists de la Colombie-Britannique avait écrit dans une lettre que les deux pharmacies avaient rempli plus de 17 000 ordonnances de sémaglutide, le nom sans marque d’Ozempic, de décembre 2022 à février 2023.

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Grant a déclaré que le collège avait suspendu la licence du médecin sur une base « provisoire » et lancé une enquête complète, qualifiant cela de « question sérieuse ».

« Sur la seule base du volume, la prescription n’est pas conforme aux normes de la profession », a déclaré Grant dans un communiqué.

«Je ne vois pas comment le volume de médicaments prescrits pourrait être soutenu par une évaluation et un jugement médicaux appropriés. À première vue, la prescription semble incompétente.

Grant a déclaré qu’il incombe aux médecins agréés en Nouvelle-Écosse de respecter les bonnes pratiques de prescription « que les soins soient prodigués en personne ou par le biais de la médecine virtuelle ».

La semaine dernière, Dix a annoncé que la Colombie-Britannique s’apprêtait à restreindre l’accès à Ozempic, affirmant qu’une campagne publicitaire massive associée à un battage médiatique sur les réseaux sociaux avait stimulé la demande pour le médicament.

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Ozempic, qui est utilisé pour traiter le diabète, est de plus en plus recherché par ceux qui veulent perdre du poids, l’une des utilisations dites « hors AMM » du médicament.

Dix a déclaré qu’en général, seul un petit pourcentage des ordonnances en Colombie-Britannique sont exécutées pour les non-résidents, mais les craintes de pénurie dans la province se sont intensifiées lorsqu’il a été découvert que plus de 15% des ordonnances Ozempic traversaient la frontière.

Il a dit qu’il voulait un examen du gouvernement fédéral en vertu de la Loi sur les aliments et drogues en raison de la « situation inacceptable » autour des ordonnances d’Ozempic délivrées par un médecin hors province et remplies par deux pharmacies anonymes de la région métropolitaine de Vancouver.

Les Américains recherchent depuis longtemps un accès moins cher aux médicaments d’ordonnance canadiens, et Ozempic en tant que traitement de perte de poids auprès de fournisseurs canadiens reste moins cher qu’aux États-Unis.

« Nous n’aurions jamais un approvisionnement suffisant en Ozempic en Colombie-Britannique pour répondre aux besoins du marché américain », a déclaré Dix fin mars.