Un mannequin érotique de Toronto accusé d’un complot d’extorsion de sex tape attend son extradition vers les États-Unis

Elle aurait tenté d’extorquer 2 millions de dollars à un athlète bien connu en échange de ne pas publier une vidéo de ses ébats alimentés à la cocaïne avec des travailleuses du sexe

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Il y a une toute autre histoire à raconter

Patrick Ducharme

« Il y a une toute autre histoire à raconter », a déclaré Ducharme.

Il a déclaré que Curow ne fera pas appel devant les tribunaux canadiens et attendra de raconter sa version des événements lors d’un procès.

La Cour d’appel de l’Ontario a refusé de libérer Curow sous caution en attendant la décision du ministre de la Justice sur sa remise aux autorités américaines.

Selon les documents déposés dans le dossier d’extradition, l’athlète a engagé une travailleuse du sexe qu’il a rencontrée en ligne pour venir à son appartement un soir de février 2018. Une heure plus tard, une deuxième femme est arrivée. L’athlète s’est déshabillé, a consommé de l’alcool et de la cocaïne, a regardé de la pornographie et a demandé aux femmes de « le pénétrer avec divers objets qui ne sont généralement pas utilisés à cette fin ».

L’athlète savait qu’une partie de la rencontre avait été filmée. À la fin de la nuit, il a payé 2 000 dollars US à chaque femme, mais elles en voulaient plus. Lorsqu’il a refusé, ils ont pris un bagage coûteux en «garantie» contre des paiements supplémentaires.

Plusieurs jours plus tard, l’athlète a commencé à recevoir des SMS de quelqu’un prétendant que la vidéo préjudiciable « disparaîtrait » s’il payait une compensation. Il a changé de numéro de téléphone. La femme, la fille et l’ancien compagnon de l’athlète ont également reçu des messages Instagram.

L’avocat de l’athlète s’est rendu au Federal Bureau of Investigation.

Les tribunaux américains ne nomment pas la victime, la citant comme une célébrité et un athlète américain bien connu.

Deux femmes ont plaidé coupables dans le cadre de l’affaire et devraient être appelées comme témoins à charge dans l’affaire Curow, selon les documents d’extradition.

La travailleuse du sexe de 31 ans qui a enregistré la bande a plaidé coupable en 2018 et a été condamnée à un peu plus d’un an. Elle n’a pas encore purgé de peine alors qu’elle se remet de plusieurs chirurgies correctives pour remédier à des injections de silicone bâclées qui lui ont causé des complications médicales. Elle devrait se présenter aux autorités en mai 2022, selon des documents judiciaires américains.

L’autre co-accusé de Curow de Toronto a été condamné à 14 mois et a été libéré en 2019.

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