Un livre confus de Boba Fett confond désorganisation et intelligence

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photo: Disney +

Tout dans cet épisode semblait un peu décalé. Les points de l’intrigue étaient discutables, la séquence de poursuite était positivement gériatrique et le brassage des antagonistes ressemblait moins à une exploration rusée des structures de pouvoir criminelles qu’à une émission dans laquelle seuls trois épisodes tournent. Et tandis que Etienne Racine en tant que marchand d’eau complice mais adorable; Danny Tréjo en tant qu’entraîneur bourru mais adorable de Rancor; et Vestes jaunes‘ Sophie Thatcher en tant que chef de gang coriace mais adorable étaient tous des ajouts très bienvenus à l’épisode, aucun n’était suffisant pour surmonter les problèmes plus importants qui ont affecté cet épisode. Cette semaine a eu beaucoup de remaniements inutiles et de mise en place, mais espérons-le pour assurer que les quatre épisodes restants se déroulent plus facilement.

« Les rues de Mos Espa cherche à explorer le principal centre urbain de l’empire criminel présumé de Boba Fett. Lorsque Bib Fortuna a pris le trône de Jabba, sa position affaiblie l’a forcé à s’appuyer sur une alliance de pouvoirs enracinés, même si cela a fracturé la ville en trois arrondissements semi-autonomes. Il s’agit toutefois d’informations pour un prochain épisode. Le plus pressant, c’est que ces maudits gosses volent l’eau de Stephen Root ! L’acteur bien-aimé et cinglé de bonne humeur arrive pour demander de l’aide face à un groupe de voyous cybernétiques qui harcèlent les commerçants locaux. Tout comme le gang de motards Hell’s Angels Nikto de la semaine dernière, les enfants ici sont tous fortement inspirés visuellement par un analogue du monde réel. Dans ce cas, il est tout droit sorti de la scène Mod, chaque membre conduisant un scooter en vol stationnaire de couleur bonbon orné de plusieurs rétroviseurs. Un enfant porte même un costume et une parka en queue de poisson. Il s’avère que ces durs ne sont pas si durs après tout, et veulent juste avoir une chance de gagner un salaire honnête en travaillant pour un seigneur du crime parvenu. L’entourage de Fett vient de s’agrandir de quatre personnes.

La nuit, Boba Fett rêve d’eau. Au moins jusqu’à ce qu’un Wookiee géant le tire hors de son réservoir de sommeil et commence à lui marteler le bacta. Je ne comprends pas très bien l’utilisation de coups de poing américains électrifiés lorsque vous êtes une espèce réputée pour l’ébranchage facile des gens, au-delà de la raison évidente de l’émission ne voulant pas réellement la mort de Fett. Tout comme c’était le cas avec les assassins de Night Wind, cette scène de combat semble toujours guindée et trop mise en scène; bien qu’il soit amélioré en faisant en sorte qu’une très grande créature lance une créature plus petite dans la pièce. Cependant, la trappe de la chambre Rancor continue de payer pour elle-même, car le Wookiee se trouve sur le carré 3×3 exact nécessaire pour l’envoyer dans le donjon. D’une certaine manière, l’acte de Fennique utilisant sa lancer un couteau pour déloger le Wookiee dans la fosse semble juste souligner à quel point elle est sous-utilisée a été dans cette série. Ming-Na Wen est exceptionnelle avec une boutade ou une observation, et elle a eu l’occasion occasionnelle de botter des fesses, mais elle est surtout reléguée à marcher aux côtés de Fett et à être d’accord avec lui. Cela dit, le personnage titulaire ne s’en sort pas beaucoup mieux. Il y a juste beaucoup de gens debout dans cette émission. J’espère qu’elle obtiendra des missions en solo dans les prochains épisodes.

Le spectacle a décidé qu’il avait absolument besoin d’un Rancor et peu importe comment il en obtient un. Ce n’est que sous ce genre d’approche narrative où la fin justifie les moyens que je peux imaginer pourquoi un ennemi qui s’en va offrirait quelque chose d’aussi grand et ostentatoire. Après avoir échoué à tuer Fett, les jumeaux arrivent, s’excusent pour leur tentative d’assassinat et informent Fett qu’un adversaire arrive, ce qui est suffisamment effrayant pour que les Hutts renoncent à leur revendication sur la bordure extérieure. Si c’était moi, j’irais simplement de l’avant et quitterais tranquillement la planète que je ne voulais plus gouverner, et je ne m’inquiéterais pas des répercussions du chasseur de primes manifestement trop étendu que je venais d’essayer de tuer. Mais la nature a horreur du vide Rancor, et cette chambre vide était tout simplement trop triste. Alors maintenant, le spectacle a un Rancor.

Auraient-ils pu introduire un ou plusieurs nouveaux monstres pour y entrer ? Bien sûr, mais ce n’est pas ce genre de spectacle. Mais si nous voyons effectivement Fett en monter un comme un destrier de guerre d’ici la fin de la série, je serai au moins quelque peu apaisé. De plus, Danny Trejo, mentionné ci-dessus, devient le gars qui expose le tempérament de ce pit-bull reptile géant, et c’est très bien aussi. Le départ des jumeaux témoigne d’un problème persistant qui afflige Le livre de Boba Fett. Même si j’ai dit la semaine dernière que l’introduction de Jabba 2.0 était une décision peu inspirée, il est tout aussi déconcertant qu’ils soient introduits un épisode et partent le suivant. Il y a beaucoup d’accumulation et de mystère qu’ils placent autour de celui que Fett est censé être à nouveau, mais cela dégonfle la façon dont ils finissent tous par une mauvaise direction ou des intermèdes étranges.

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En ce qui concerne le décor culminant de cette semaine, ce qui aurait dû être une scène de poursuite effrénée dans les rues de Mos Espa avait plutôt l’impression de regarder un groupe d’adolescents attraper les chariots de mobilité d’une épicerie et se filmer alors qu’ils vissaient paresseusement dans les allées . C’était un effet ambitieux séquence pour le spectacle à tracer, pas question; avec beaucoup de personnages interagissant dans un environnement occupé. Mais tout semblait si guindé. Tandis que Solo aurait dû être un Disney+ spectacle (si cela aurait dû être quelque chose du tout), cela m’a fait repenser avec émotion à la poursuite bien rythmée du speeder au début de ce film, qui seuls les budgets des salles peuvent acheter.

Le temps de Fett avec les Tusken Raiders a pris fin de manière étonnamment abrupte dans cet épisode. Il y a eu beaucoup de spéculations sur l’importance du rôle qu’ils allaient jouer à l’avenir, même dans la mesure où Fett voulait devenir Daimyo afin de faire don des fruits de son pouvoir à la tribu. Mais ils ont été tués sans ménagement hors écran lors d’un raid du gang de speeder bike avec lequel Fett s’est ébouriffé la semaine dernière. Pendant que Fett était en déplacement avec le Syndicat Pyke, qui prétend payer de l’argent de protection au gang, il ne serait pas surprenant qu’ils soient envoyés au nom du Syndicat pour se venger des Raiders pour le vol de train. Cette scène, ainsi que la révélation que ce sont les Pykes qui reviennent sur Tatooine à la fin de l’épisode, désigne le Syndicat comme l’ultime méchant faisant le pont entre les deux chronologies. Mais étant donné que ce spectacle semble ajouter et éliminer des méchants, je suis sûr que la semaine prochaine, nous découvrirons qu’ils sont en fait à la merci d’un Ewok qui a greffé leur tête sur le corps d’un Wampa.


Observations parasites

  • Notamment absent des morts Tuskens était le champion de la tribu. J’espère vraiment qu’elle reviendra. Parce qu’elle est très cool.
  • Je suis généralement le type de spectateur qui est heureux d’ignorer les questions techniques ou structurelles douteuses dans une scène si cela se traduit par une ambiance convaincante ou une séquence agréable. Mais en regardant Fett descendre doucement sur son jet pack après le crash du majordome, Je ne comprends tout simplement pas comment le gars aéroporté avec une ligne de vue dégagée et une arme à longue portée a dû attendre que ses laquais pubères soient à moitié faire le travail pour lui. Peut-être que je vis dans ce pays depuis trop longtemps pour être surpris que quelqu’un en position de pouvoir ne tire pas volontairement sur une foule.
  • Je ne connaissais pas le chasseur de primes Wookiee avant l’épisode de la semaine dernière. Son nom est Black Krrsantan, et il a fait ses débuts dans Marvel’s Dark Vador #1 en 2015. Les gens l’aiment, mais semblent plus enthousiastes que sa présence puisse conduire à présenter le docteur Aphra, un archéologue amoral qui a également été créé dans une bande dessinée de Dark Vador.
  • Je ne m’attends pas à ce que ce spectacle soit lourd de sang et de viscères, mais si vous êtes renversé dans la pièce par un énorme Wookiee une demi-douzaine de fois, j’aimerais voir au moins un astucieux filet de sang du nez de Fett, ou une joue contusionnée, ou quelque chose comme ça.
  • Fett laisse partir Black Krrsantan au lieu de l’inviter à rejoindre son équipage, mais je suis sûr que cela ne fait que retarder son ajout inévitable à la liste.
  • Le livre de Boba Fett poursuit sa mission d’humaniser des créatures autrement antipathiques avec une compréhension plus approfondie du Rancor. Ce ne sont pas les machines à tuer stupides qu’on nous a fait croire. Ce sont en fait des machines à tuer très conscientes.
  • Dans un sens plus large, que fait un Daimyo de la Bordure Extérieure ? Quels vices, commerces et entreprises criminelles surveille-t-il ? Une grande partie de l’attention de la série est consacrée à Fett essayant de lutter contre le contrôle de son domaine avec une équipe élimée, il n’y a aucune attention aux mécanismes de supervision d’un empire. C’est une bonne affaire si vous pouvez vous permettre de déléguer une si grande partie de votre travail aux sous-fifres.
  • Le spectacle présentait une photo extérieure du palais avecha créature saisissant un petit lézard avec sa langue. Ce n’est même pas un œuf de Pâques, juste refaire exactement la même chose à partir de Le retour du Jedi avec une créature volante supplémentaire.
  • Gangs de New-Yorkconfrontation finale de style entre les factions belligérantes dans le centre-ville de Moss Espa, s’il vous plaît.
  • Est-ce que tu regardes Vestes jaunes? C’est amusant. Aucune émission ne devrait être en mesure de gérer les obligations de tant de genres, ce qui le fait avec élégance. C’est toutes sortes d’absurdités de pulpe délicieuses.

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