mercredi, février 12, 2025

Un juge révèle l’identité d’un donneur de sperme ayant engendré plus de 180 enfants pour protéger les futures mères

Un donneur de sperme controversé, Robert Albon, a été identifié par un juge pour alerter les futures mamans sur les dangers des donneurs non autorisés. À 54 ans, il revendique avoir engendré plus de 180 enfants à travers le monde. Son comportement égoïste, y compris une tentative de revendiquer des droits parentaux, a suscité des inquiétudes. Les mères impliquées témoignent des traumatismes causés, soulignant l’importance de choisir des donneurs vérifiés dans des cliniques agréées pour éviter de telles situations.

Démasquer un donneur de sperme controversé

Un donneur de sperme en série, qui prétend avoir « engendré plus de 180 enfants », a récemment été identifié par un juge dans une tentative de protéger les femmes. Robert Albon, connu sous le nom de Joe Donor, revendique le titre de « meilleur donneur de sperme », affirmant qu’il peut concevoir des bébés « partout au Royaume-Uni ». Cet Américain n’hésite pas à se vanter d’avoir engendré des enfants à l’échelle mondiale, y compris en Argentine, en Australie, en Chine et aux États-Unis.

Un avertissement pour les futures mamans

Le juge a décidé de le nommer publiquement afin d’avertir les futures mamans des dangers d’utiliser des donneurs non autorisés comme Albon. Dans un cadre judiciaire assez inhabituel, Jonathan Furness KC a souligné que cette divulgation était dans l’intérêt public. À 54 ans, Albon a amené un couple devant le tribunal de Cardiff pour revendiquer des droits parentaux sur leur enfant conçu par insémination. Il tentait de faire croire qu’il avait eu des relations sexuelles avec la mère biologique dans une voiture, une affirmation qui a été rapidement rejetée par le juge.

Albon a demandé à être inscrit sur l’acte de naissance de l’enfant et souhaitait même que la mère non biologique soit désignée comme « tante » au lieu de « maman ». Bien qu’il ait prétendu vouloir « protéger le bien-être » de l’enfant, le jugement a révélé son égoïsme. Le juge Furness a affirmé qu’Albon utilisait cette affaire pour renforcer sa position d’immigration au Royaume-Uni, le qualifiant d’homme cherchant à exercer un contrôle sur les femmes et les enfants, les considérant presque comme des marchandises.

Les deux mères ont témoigné que cette situation a été une « histoire d’horreur » ayant gravement affecté leur relation. La mère biologique a même exprimé avoir souffert d’anxiété et de dépression en raison de cette affaire. Albon continue de promouvoir ses services sur les réseaux sociaux, offrant des dons par divers moyens, allant de l’insémination artificielle à des méthodes plus naturelles.

Il a déclaré à un média l’année dernière qu’il avait eu environ 180 naissances vivantes et qu’il avait rencontré environ 60 de ces enfants. À propos de sa présence sur Facebook, le juge a noté qu’Albon avait trompé les femmes en leur faisant croire qu’elles pourraient décider de son interaction avec les enfants qu’il engendre. Ce cas souligne l’importance de la prudence pour les femmes cherchant à devenir mères, surtout lorsqu’il s’agit de donneurs non vérifiés. L’Autorité de fertilisation humaine et d’embryologie recommande toujours de passer par des cliniques agréées pour s’assurer de la sécurité du traitement avec des spermatozoïdes de donneurs.

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