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Un juge a accepté de diffuser publiquement une vidéo de surveillance qui montre un policier d’Ottawa qui aurait marché sur la tête et le cou d’un homme pendant plus de deux minutes lors d’une arrestation violente en août 2021.
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Const. Goran Beric a plaidé non coupable d’agression armée et d’agression dans l’exercice de ses fonctions à la suite d’une «interaction» violente entre l’agent et la victime présumée de l’agression à l’intérieur d’un complexe de logements communautaires d’Ottawa le 14 août 2021.
Beric était l’un des cinq policiers en uniforme qui ont été appelés sur les lieux cette nuit-là, a entendu son procès cette semaine, « en réponse à un homme couvert de sang qui criait dans le bâtiment ».
L’homme a été identifié au tribunal comme étant Derek Weyman, bien qu’il ne participe pas au procès en tant que plaignant ou en tant que témoin.
Le clip vidéo composite de 39 minutes a été déposé en preuve par l’avocat de la Couronne Vlatko Karadzic le jour de l’ouverture du procès lundi.
Karadzic a déclaré au tribunal que les accusations d’agression découlaient entièrement de la preuve vidéo, qui montre deux angles distincts de l’arrestation – l’un pris depuis le hall de l’immeuble et l’autre montrant le démontage physique.
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Beric est l’un des premiers officiers vus dans la vidéo arrivant dans le hall de l’immeuble au 506 Bronson Ave. alors que lui et un autre officier rejoignent les deux gardes de sécurité en uniforme déjà sur place. Trois autres policiers sont vus entrer dans le hall peu après.
Beric était l’un des deux officiers impliqués dans le démontage physique.
« L’allégation est qu’il a utilisé sa matraque extensible utilisée par la police, ou ASP, pour frapper l’homme à plusieurs reprises, y compris à la tête », a déclaré Karadzic au juge dans le discours d’ouverture de la Couronne.
« L’allégation (d’agression) est qu’en marchant sur la tête et le cou de M. Weyman pendant plus de deux minutes alors que M. Weyman était au sol, l’agent a utilisé une force excessive. »
Beric est représenté par l’avocate de la défense d’Ottawa Karin Stein et le procès de l’officier est entendu par la juge de la Cour de l’Ontario Janet O’Brien, qui a été amenée d’une juridiction extérieure pour présider le procès à juge seul de l’officier d’Ottawa cette semaine.
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O’Brien a accordé cette semaine une demande de Postmedia pour publier la vidéo.
Weyman peut être vu à l’intérieur du complexe OCH, capturé sur des caméras activées par le mouvement et semble être en état d’ébriété et chancelant – à un moment donné, il glisse et tombe au sol – environ 15 minutes avant l’arrivée de la police.
On voit la police entrer d’abord dans le hall, puis se déplacer dans le couloir dans une vidéo horodatée à 22h30
Les officiers semblent marcher prudemment autour de quelque chose sur le sol, qui, selon le procès, était probablement le sang de Weyman.
Le procès a appris que Weyman saignait et avait plusieurs coupures à la tête et au visage avant l’arrivée de la police.
Des policiers sont vus dans la vidéo en train de prendre position à la sortie et dans une cage d’escalier. Deux agents – dont l’un serait Beric – se déplacent dans une zone hors de vue de la caméra et semblent frapper à la porte d’une unité.
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L’un des agents postés dans le couloir regarde directement la caméra de surveillance à 22h32 et semble signaler sa présence aux autres agents.
Quelques secondes plus tard, l’officier présumé être Beric, vu portant un masque bleu, semble donner des instructions à Weyman alors que l’homme apparaît dans le cadre.
On voit Beric reculer dans une zone hors cadre alors que Weyman entre dans le champ de vision de la caméra. Weyman semble parler aux policiers, et le procès de Beric a appris qu’il « insultait et injuriait » la police.
Il ne semble pas résister physiquement à l’arrestation et ne semble pas être agressif – on le voit légèrement penché en avant – lorsque l’officier présumé être Beric frappe Weyman avec son pied.
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Il n’y a pas d’audio et on ne sait pas ce qui est dit.
On voit Weyman tenter de saisir le pied de l’officier dans une posture défensive lorsqu’il est brutalement jeté au sol par l’officier de police non identifié placé derrière lui.
Les deux officiers sont alors vus aux prises avec Weyman sur le sol et luttant pour le retenir alors que l’action se déplace hors de la vue de la caméra pendant plusieurs minutes. Weyman ne semble pas menacer physiquement les officiers à ce stade de la vidéo.
D’autres agents restent à leur poste et n’interviennent pas dans l’arrestation.
L’officier présumé être Beric est alors vu marcher sur le côté de la tête et du cou de Weyman. Il place son pied sur la tête de Weyman à 22h35, selon l’horodatage de la vidéo, et ne cède pas pendant plus de deux minutes.
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Weyman semble tenter de déplacer le pied de l’officier avec sa main, mais sans succès.
Un officier rentre dans le couloir, jette un coup d’œil à l’arrestation en cours, puis regarde immédiatement vers la caméra – la séquence est maintenant classée comme élément central de la preuve de la Couronne contre Beric.
Weyman semble alors perdre connaissance alors que sa main devient molle à 22h37 et l’autre officier impliqué dans l’arrestation physique peut être vu en train de vérifier le pouls de Weyman.
Les coups de matraque ne sont pas visibles dans la vidéo, car l’officier présumé être Beric est vu tenant sa matraque extensible (ASP) délivrée par la police dans les instants qui ont immédiatement suivi l’arrestation.
Weyman est vu face contre terre, les mains menottées derrière le dos dans une mare de sang sur le sol. Le clip vidéo se termine peu de temps après qu’un ambulancier s’occupe de Weyman.
Le procès de l’officier s’est déroulé en personne au palais de justice d’Ottawa cette semaine et devait entendre deux autres officiers qui ont assisté à l’appel, ainsi que l’un des gardes de sécurité que l’on peut voir dans la vidéo.
Le procès a été fixé à quatre jours et devrait reprendre une fois que de nouvelles dates de procès pourront être fixées.
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