David Szymanski, créateur de Dusk et Iron Lung, développe un nouveau jeu, Butcher’s Creek, un survival horror à la première personne centré sur le combat rapproché. Le joueur affronte des cultistes torturés dans un cadre rural des Appalaches. Le jeu mélange habilement humour et horreur tout en rappelant des classiques comme Condemned. La démo présente une ambiance oppressante avec une touche visuelle rétro et un gameplay prometteur, bien que des ajustements soient nécessaires avant sa sortie prévue en janvier.
David Szymanski, le créateur de jeux comme Dusk et Iron Lung, nous offre une nouvelle expérience avec son prochain projet, Butcher’s Creek. Ce jeu d’horreur à la première personne se concentre sur le combat rapproché, où vous devrez affronter des adeptes de la torture dans les profondeurs des Appalaches. Szymanski a un talent indéniable pour créer des titres qui captivent avec une jouabilité fluide, un design sonore soigné et une pincée d’humour décalé.
À l’instar de nombreux jeux indépendants, Butcher’s Creek revitalise un genre que les grandes entreprises ont tendance à abandonner. Si Selaco rend hommage à Monolith et à son fameux F.E.A.R., Butcher’s Creek offre une nouvelle perspective sur un autre classique horrifique, Condemned : Criminal Origins. Ce dernier plongeait le joueur dans la peau d’un agent du FBI accusé à tort, l’obligeant à se défendre contre des clochards armés d’outils improvisés tout en étant hanté par des forces paranormales.
Dans Butcher’s Creek, l’histoire s’éloigne du cadre urbain repoussant pour plonger dans un isolement rural terrifiant. Vous jouez un personnage un peu loser, cherchant à revendre des vieilles cassettes VHS et des Polaroids sanglants. Malheureusement, il se retrouve rapidement impliqué dans une histoire de cultes cannibales. Ce mélange d’humour et d’horreur est la signature de Szymanski, rendant les situations aussi drôles que dérangeantes.
L’atmosphère du jeu est lourde et inquiétante. Des forêts sombres, des salles de torture et un design graphique inspiré de GoldSrc-Source créent un univers visuellement intrigant. Un effet de flou de caméra rappelle des titres récents, ajoutant une note unique à l’expérience. Au fur et à mesure que vous explorez, vous trouverez des échanges de courriels entre les membres de la secte, révélant leurs disputes internes et leurs moments comiques. Un meurtrier psychopathe se plaint de l’uniforme, illustrant le mélange absurde d’horreur et d’humour qui caractérise le jeu.
Le système de combat de mêlée est prometteur, mais pourrait encore être amélioré d’ici la sortie prévue en janvier. Il serait souhaitable que les membres de la secte soient plus proactifs dans leurs attaques, car parfois, ils se montrent trop passifs. Cependant, combiner des attaques de mêlée avec des mouvements dynamiques permet de créer des combats à la fois engageants et satisfaisants, surtout lors de la séquence d’introduction de la démo.
Après avoir testé la démo, je suis séduit par cette atmosphère tendue et troublante qui se dégage de Butcher’s Creek. La combinaison de l’humour et du frisson procure un sentiment de victoire lors des combats. N’hésitez pas à découvrir la démo de Butcher’s Creek et à l’ajouter à votre liste de souhaits sur Steam pour ne pas manquer cette expérience unique.