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Un homme noir qui a été tué par un policier de Grand Rapids, dans le Michigan, lors d’un contrôle routier au début du mois, déclenchant des manifestations dans la ville, a reçu une balle dans la nuque, a déclaré mardi un médecin légiste qui a effectué une autopsie indépendante.
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Lors d’une conférence de presse à Detroit, le médecin légiste Werner Spitz et les avocats de la famille de Patrick Lyoya ont déclaré que l’autopsie avait révélé que l’homme de 26 ans avait été abattu une fois et que le policier tenait son arme à l’arrière de la tête de Lyoya.
« C’est maintenant une preuve scientifique de ce meurtre tragique où sa famille pense qu’il s’agissait d’une exécution », a déclaré l’avocat des droits civiques Ben Crump lors de la conférence de presse.
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Spitz a déclaré qu’il n’avait trouvé aucun signe de lutte comme des égratignures ou des ecchymoses sur le corps de Lyoya, notant que la seule blessure était une blessure par balle.
Il a également dit qu’il ne connaissait pas le calibre de la balle qui avait été tirée, mais que c’était une « balle puissante » qui avait tué l’homme.
La mort de Lyoya, un réfugié congolais, a indigné les membres de sa famille et déclenché des manifestations à Grand Rapids par des militants qui disent que cela représente le dernier exemple de violence policière contre les jeunes hommes noirs.
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La famille de Lyoya demande aux autorités de licencier l’officier qui l’a abattu et de porter plainte contre lui.
La police de Grand Rapids n’était pas immédiatement disponible pour commenter en réponse aux conclusions de l’autopsie indépendante.
Les responsables de la police de Grand Rapids ont placé l’officier, qui n’a pas été nommé publiquement, en congé administratif et ont demandé à la police de l’État du Michigan d’enquêter sur la fusillade.
Le médecin légiste en chef du comté de Kent, Stephen Cohle, a déclaré dans un communiqué qu’il avait pratiqué une autopsie le jour de l’incident et préparé un certificat de décès indiquant la cause et les circonstances du décès.
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Il a également déclaré que les résultats de toxicologie et de tissus étaient en attente et pourraient prendre 60 jours pour être achevés et que le rapport d’autopsie complet ne sera pas rendu public tant que la police d’État n’aura pas terminé son enquête.
« Nous devons enquêter pour savoir s’il s’agissait d’une affaire de « conduite en noir » », a déclaré l’avocat Crump, notant que l’officier voyageait dans la direction opposée de Lyoya avant l’arrêt.
La semaine dernière, la police a publié des vidéos de l’incident tirées du tableau de bord de la voiture de police de l’officier, de sa caméra portée sur le corps et de la caméra de surveillance d’un voisin.
Ils montrent Lyoya sortant de la voiture dans une rue pluvieuse, apparemment confus et demandant « Qu’est-ce que j’ai fait? » alors que le policier demande à plusieurs reprises un permis de conduire et lui ordonne de remonter à l’intérieur du véhicule.
Lyoya semble obéir, mais ferme ensuite la portière côté conducteur et tente de s’éloigner, résistant aux tentatives de l’officier de le menotter.
Après une courte poursuite à pied, les deux hommes se débattent sur la pelouse, se disputant à un moment donné le pistolet paralysant de l’officier, avant que Lyoya ne soit abattu.
L’incident a commencé après que l’officier a arrêté Lyoya sur des soupçons concernant sa plaque d’immatriculation.