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SARAJEVO, Bosnie-Herzégovine (AP) – Un homme en Bosnie a tué son ex-femme alors qu’il diffusait le meurtre en direct sur Instagram, puis a tué deux autres personnes alors qu’il était en fuite avant de se suicider vendredi, selon la police et les médias.
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L’attaque a eu lieu dans la ville de Gradacac, dans le nord-est de la Bosnie, où l’assaillant a également blessé trois autres personnes avant de « se suicider après avoir été localisé et avant d’être appréhendé », a indiqué la police dans un communiqué au centre régional de Tuzla.
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Les procureurs ont déclaré qu’après avoir tué son ex-femme, l’homme est allé dans les rues de Gradacac avec un pistolet et a tiré et tué un homme et son fils. Il a également blessé un policier, un autre homme et une femme à divers endroits de la communauté.
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« Je n’ai pas de mots pour décrire ce qui s’est passé aujourd’hui à Gradacac », a déclaré Nermin Niksic, le Premier ministre de la Fédération bosniaque. « Le meurtrier s’est suicidé à la fin, mais personne ne peut ramener la vie des victimes. »
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Les autorités n’ont pas immédiatement fourni plus de détails ni les motifs possibles de la fusillade.
L’homme, identifié par les médias bosniaques comme étant Nermin Sulejmanovic de Gradacac, a publié vendredi matin une vidéo extrêmement dérangeante sur Instagram, disant aux téléspectateurs qu’ils verraient un meurtre en direct. La vidéo le montre alors prenant une arme à feu et tirant une balle dans le front d’une femme alors que le cri d’un enfant se fait entendre à proximité. La vidéo a ensuite été supprimée d’Instagram.
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Alors que la police poursuivait l’homme, il a diffusé en direct deux autres vidéos sur Instagram, affirmant avoir abattu au moins deux autres personnes alors qu’il était en fuite.
Les médias bosniaques ont déclaré que Sulejmanovic, 35 ans, était préparateur physique et qu’il avait été arrêté dans le passé pour trafic de drogue et attaque contre un policier.
La police a déclaré que les personnes qui ont écrit des messages de soutien en cliquant sur les publications Instagram de l’homme vendredi seront interrogées et pourraient éventuellement faire face à des répercussions juridiques.
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