Un homme d’Ottawa coupable de meurtre au premier degré pour avoir tué sa femme lors d’une attaque brutale

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Un jury a trouvé Hamid Ayoub coupable de meurtre au premier degré pour le meurtre de son ex-épouse, Hanadi Mohamedet la tentative de meurtre de leur fille alors qu’elle tentait d’intervenir dans l’attaque brutale de 2021.

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Le jury composé de neuf femmes et trois hommes a rendu son verdict de culpabilité mardi matin après une journée complète de délibérations.

Les jurés ont reçu lundi leurs instructions finales par le juge de la Cour supérieure Kevin Phillips.

Lors de son procès, il n’a pas été contesté qu’Ayoub était un « homme en colère, blessant et violent » qui a assassiné son ex-épouse et poignardé leur fille le 15 juin 2021.

Les avocats de la défense d’Ayoub étaient d’accord avec l’accusation selon laquelle Ayoub devrait être reconnu coupable de meurtre, mais ont demandé au jury de le déclarer coupable de meurtre au deuxième degré et de voies de fait graves.

Le jury s’est rangé du côté des arguments de la Couronne et a rendu un verdict de culpabilité de meurtre au premier degré et de tentative de meurtre.

Ayoub, 63 ans, purgera une peine d’emprisonnement à perpétuité pour meurtre au premier degré et ne sera pas éligible à la libération conditionnelle avant 25 ans. Le juge de la Cour supérieure, Kevin Phillips, a imposé la même peine d’inadmissibilité à la libération conditionnelle de 25 ans pour tentative de meurtre, à purger simultanément.

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Ayoub était représenté à son procès par Omar About El Hassan et Leo Russomanno.

Ayoub a plaidé coupable à des accusations moins graves de meurtre au deuxième degré et de voies de fait graves au début de son procès le 16 septembre. Ce plaidoyer a été rejeté par les procureures de la Couronne Louise Tansey et Cecilia Bouzane.

L’accusation a présenté des preuves au procès qui montraient deux voies permettant au jury de parvenir à un verdict de culpabilité pour meurtre au premier degré, a déclaré Tansey lors de son discours de clôture devant le jury la semaine dernière.

Elle a déclaré que les preuves montraient une planification et une délibération et comportaient également des éléments de « surveillance et d’assaut » qui pourraient être considérés comme du harcèlement criminel, ce qui répondrait également au seuil d’un meurtre au premier degré.

Ayoub a placé un dispositif de localisation sur la voiture de son fils et a suivi les mouvements de son ex-épouse pendant des mois avant son meurtre.

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Mohamed a subi pendant 14 ans les mauvais traitements de la part d’Ayoub, qui la « dominait et la rabaissait » avant qu’elle ne le quitte neuf mois avant d’être tuée.

Mohamed a été poignardée 39 fois en plein jour devant l’appartement de Baseline Road où elle vivait. Leur fille a été poignardée 12 fois alors qu’elle tentait de repousser l’attaque.

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