Contenu de l’article
Il a fallu très peu de temps à un jury pour déclarer coupable de meurtre au premier degré un homme qui a tué son ex-épouse à LaSalle il y a deux ans en la poignardant 14 fois devant leurs jeunes enfants, au palais de justice de Montréal.
Contenu de l’article
Le jury en était à sa première journée complète de délibérations jeudi lorsqu’il a annoncé à la juge Catherine Perreault de la Cour supérieure qu’il avait rendu une décision dans la cause intentée contre Osée Amorus Puhya, 51 ans. Il a tué Gisèle Itale Betondi après qu’elle soit sortie de son appartement de la rue des Oblats à LaSalle, le matin du 8 septembre 2022. Elle emmenait deux des trois enfants de l’ancien couple à la garderie.
Pendant deux semaines, le jury a entendu des témoignages qui ne laissaient aucun doute sur le fait que Puhya avait tué Betondi. Le meurtre a été enregistré par une caméra de surveillance sur le parking situé à l’extérieur d’un immeuble où la victime a emménagé après avoir décidé de quitter Puhya. Les images enregistrées par la caméra étaient de mauvaise qualité, mais le jury a également écouté les conversations téléphoniques que Puhya a eues avec Betondi au cours desquelles il a menacé de la tuer.
Contenu de l’article
Une amie et voisine de la victime a déclaré qu’elle avait été témoin de l’attaque et a déclaré que les derniers mots de Betondi identifiaient l’agresseur comme étant son mari. Betondi a également demandé à son amie d’appeler le 911 avant de mourir.
D’autres éléments de preuve étayaient la théorie de la Couronne selon laquelle Puhya s’était cachée dans une zone boisée près de l’immeuble pendant des heures en attendant de lui tendre une embuscade. Il l’a poignardée par derrière alors qu’elle mettait leurs enfants dans sa voiture.
Le jury a été présenté avec la preuve que Puhya avait apporté une brosse à dents et deux boîtes de sardines dans la zone boisée parce qu’il prévoyait une longue attente. Mardi, lors de sa plaidoirie finale au procès, le procureur Philippe Vallières-Roland a souligné ces éléments comme preuve que l’attaque à l’arme blanche était planifiée et préméditée, condition requise pour une condamnation pour meurtre au premier degré.
Perreault a fixé mercredi comme prochaine date dans l’affaire au cours de laquelle elle entendra les déclarations des victimes avant de condamner officiellement Puhya. Une condamnation pour meurtre au premier degré s’accompagne automatiquement d’une peine d’emprisonnement à perpétuité avec une période d’inéligibilité à la libération conditionnelle fixée à 25 ans.
Recommandé par l’éditorial
Partagez cet article sur votre réseau social