Un homme de la Colombie-Britannique condamné à une amende de 450 000 $ pour avoir provoqué un incendie de forêt en 2019

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La Commission d’appel des forêts de la Colombie-Britannique a déclaré qu’un homme qui a allumé un gros tas de débris qui a finalement provoqué un incendie de forêt devrait payer au gouvernement provincial près de 450 000 $ pour les coûts de lutte contre l’incendie et la perte de ressources en bois.

Dans une décision en appel rendue la semaine dernière, la commission a conclu que Clarke Matthiesen avait tenté de blâmer un incendiaire pour l’incendie de forêt qui s’est déclaré sur sa propriété à l’ouest de Quesnel, en Colombie-Britannique, à l’intérieur de la province.

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La décision indique que Matthiesen a allumé le feu de débris sur une propriété qu’il possède avec son frère en février 2019, pensant que la neige autour de l’incendie fonctionnerait comme un « coupe-feu ».

Mais plus de deux mois plus tard, Matthiesen et son frère sont tombés sur un feu d’herbe à proximité, qu’ils ne pouvaient pas éteindre avec des pelles.

La décision indique que Matthiesen s’est ensuite rendu dans une propriété voisine pour signaler l’incendie, et que le BC Wildfire Service est intervenu dans la soirée.

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La commission a rejeté les affirmations de Matthiesen selon lesquelles le petit-fils de son voisin aurait pu allumer le feu, et a plutôt conclu qu’il s’agissait d’un « vestige » de la pile de débris qui mesurait 14 mètres sur 16 mètres.

Il a été condamné à payer une amende de 2 350 $, 260 369 $ pour les frais de lutte contre les incendies et 179 344 $ pour la destruction des ressources forestières appartenant à la Couronne.

Matthieson a témoigné que le tas de feu couvait encore quelques jours après avoir été allumé pour la première fois, mais dans les semaines qui ont suivi, il est passé devant le site « des dizaines de fois » et ne l’a pas vu fumer, et il n’était pas non plus chaud lorsqu’il l’a vérifié à la main. .

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La commission a constaté qu’il n’avait pas utilisé d’eau pour s’assurer qu’il était bien éteint, ni effectué un nouveau coupe-carburant alors que la neige autour du tas de débris fondait.

Matthiesen, qui n’était pas représenté par un avocat, a témoigné que le petit-enfant de ses voisins était un jeune « troublé » impliqué dans des gangs et des activités liées à la drogue.

Il a déclaré qu’après avoir fait retirer des plants de cannabis illégaux des terres gouvernementales voisines, le petit-fils des voisins l’avait menacé en décembre 2018, en écrivant : « Votre cabane et tout ce que vous avez vont être réduits en cendres.

La commission a rejeté les affirmations de Matthieson, en partie parce qu’il n’a pas mentionné la possibilité d’un incendie criminel alors que l’incendie faisait l’objet d’une enquête.

« En particulier, si (Matthiesen) pensait que la menace était sérieuse et qu’elle était une cause probable de l’incendie de forêt, il aurait eu à l’esprit le moment où l’incendie de forêt s’est réellement produit », indique la décision de la commission.

« La possibilité que l’incendie de forêt ait commencé par un incendie criminel n’a cependant été évoquée que des années plus tard. »

Un spécialiste du BC Wildfire Service a déterminé que l’incendie de forêt était dû à une « évasion » du tas de feu de Matthieson, et n’a trouvé aucun matériau suspect tel qu’un mégot de cigarette ou des allumettes à proximité de l’endroit où l’incendie de forêt s’est allumé, indique la décision.

La commission a estimé que les allégations d’incendie criminel étaient « non prouvées et peu probables ».

Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 14 novembre 2023.

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