Un homme de la Colombie-Britannique acquitté d’avoir poignardé sa femme dans le dos était «effectivement endormi»: juge

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Un homme de la Colombie-Britannique accusé d’avoir poignardé sa femme dans le dos avec un couteau de cuisine a été acquitté après avoir soutenu que ses actions n’étaient pas volontaires car il dormait effectivement à ce moment-là.

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Jean-Luc Charles Pérignon a été accusé de voies de fait graves contre son épouse de l’époque, Debra, à la suite de l’incident survenu au domicile familial de Gibsons sur la Sunshine Coast le week-end de Pâques en avril 2017.

Pérignon, qui au procès n’a pas contesté avoir agressé sa femme, a affirmé qu’il était dans un état « d’automatisme » après avoir consommé un cocktail de médicaments sur ordonnance et d’alcool avant l’agression.

Dans sa décision, le juge de la Cour suprême de la Colombie-Britannique, Warren Milman, a noté qu’une telle défense réussit rarement et que les tribunaux hésitent à juste titre à acquitter pour ce motif en raison des craintes de simuler une telle condition et de la nécessité de maintenir le respect pour l’administration de la justice.

Il a déclaré que la loi suppose que les gens agissent généralement volontairement et sont responsables de leurs actes et que Pérignon portait le « lourd fardeau » de démontrer que la présomption ordinaire ne s’appliquait pas.

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Le jour de l’incident, le père de trois enfants est monté à son bureau à domicile après le dîner familial du lundi de Pâques tandis que sa femme et l’une de ses filles sont restées dans le salon en train de regarder un film.

Une fois le film terminé, sa femme a envoyé la fille au lit et est allée à la porte d’entrée pour laisser sortir le chien avant d’aller se coucher elle-même.

Elle a entendu les pas de son mari dans les escaliers derrière elle, puis a ressenti un « coup » dans le dos et s’est rendu compte qu’elle avait été poignardée.

Elle tendit la main derrière son dos pour prendre le couteau et le sortit elle-même, se coupant gravement le pouce. Elle se souvient avoir crié et avoir eu du mal à respirer lorsqu’une autre de ses filles et le partenaire de cette fille sont venus à son aide.

L’accusé a témoigné que ses souvenirs des événements de cette journée se confondaient et que lorsqu’il s’est retiré dans son bureau à domicile, il a pris plusieurs médicaments, dont un mélange d’opioïdes ainsi qu’un hypnotique sédatif, des médicaments qu’il prenait pour traiter ses problèmes chroniques de insomnie.

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Il se souvient d’avoir enlevé ses chaussures et ses chaussettes avant de se mettre au lit et d’avoir ressenti une douleur dans le dos. Son prochain souvenir était de se tenir au-dessus de sa femme alors qu’elle était allongée sur le sol devant lui, hurlant de douleur.

Pérignon s’est rappelé avoir vu le couteau sur le sol et avoir été en état de choc; il ne savait pas comment il était arrivé à la porte d’entrée du rez-de-chaussée. Il a couru à l’étage et a appelé le 911.

Après avoir entendu les témoignages de plusieurs psychiatres, le juge a déclaré que l’absence de motif et de déclencheur évident de l’agression figurait en bonne place dans l’analyse.

Il a conclu qu’en prenant l’ensemble de la preuve, Pérignon, au minimum, fonctionnait dans un état d’esprit gravement affaibli à l’époque connu sous le nom d’automatisme sans trouble mental.

« Bien qu’il soit possible qu’il ait agi intentionnellement malgré cette déficience, l’explication la plus probable de sa conduite est qu’elle était entièrement involontaire car elle s’est produite alors qu’il dormait effectivement. »

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