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Lorsque Mussolini se rendit en 1942, les Juifs n’étaient plus sous la protection de l’armée italienne contre les envahisseurs allemands, et nombre d’entre eux fuirent plusieurs petits pays en passant par les dangereuses Alpes vers le nord de l’Italie. Les petites fermes et les villages de ces montagnes, peuplés de personnes de croyances politiques et religieuses diverses, ont tendu la main et ont offert leurs foyers à 43 000 réfugiés juifs qui autrement auraient pu être perdus dans les horreurs des camps de la mort nazis. Dans son roman « A Thread of Grace », les merveilleux personnages de Mary Doria Russell vivent avec courage, culpabilité, peur, espoir et compassion, tous entrelacés les uns avec les autres dans une toile complexe tissée par une guerre désastreuse. La force motrice qu’ils ont en commun est leur volonté de survivre dans une Europe déchirée par la guerre, gravement coupée dans toutes les directions par les factions politiques et la dévastation.
Les personnages de Russell relèvent chacun à leur manière les défis d’une immense perte personnelle. Claudette Blum, une adolescente belge dont la mère et le frère ont disparu depuis qu’ils sont montés à bord d’un train en provenance de France, s’enfuit dans le nord de l’Italie avec son père, Alberto. Renzo Leoni, un juif italien dont la culpabilité pour les atrocités commises lors de la guerre d’Absynnienne alimente son alcoolisme aigu, se déguise en prêtre catholique et en officier nazi afin d’apporter de la nourriture, de l’aide et des fournitures à ses camarades juifs réfugiés. Iacopo Soncini, un rabbin, et sa femme Mirella, quittant également l’hôtel de San’ Andrea, finissent par accueillir des centaines de réfugiés de toutes nationalités qui ont désespérément besoin de nourriture, d’un abri et d’une aide médicale. Le Dr Schramm, un officier SS tombé au combat, entre dans l’histoire en quête de l’absolution pour les 91 867 personnes dont il a ôté la vie sous le commandement d’Hitler au nom de la science.
Bien que l’histoire de cette période en Europe soit fondamentalement tragique, en tant que lecteurs, nous saluons ces personnes souffrantes et résolues, non seulement pour avoir survécu au vol de leur famille et de leurs conditions de vie de base, mais aussi pour avoir survécu aux dommages incommensurables causés à leur sentiment d’appartenance, l’espoir, la foi et la joie. Ils ne survivent pas tous, mais un plus grand pourcentage a survécu en Italie grâce à la gentillesse humaine et à un « fil de grâce ».
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