Un ennemi du peuple par Henrik Ibsen


L’Ennemi du peuple du Norvégien Henrik Ibsen, produit pour la première fois en 1882, est ce que nous pourrions aujourd’hui appeler un conte de « dénonciateur ». Le Dr Stockman, frère du « bourgmestre » de la ville, Peter, enquête sur la source de la fortune de la station balnéaire, The Baths, et découvre qu’elle est polluée et, pour la santé des habitants et des visiteurs, recommande sa fermeture. Le Dr Stockman devient « l’ennemi du peuple » dans cette pièce parce qu’il s’oppose à la position de la ville selon laquelle The Baths doit continuer quelle que soit sa menace pour la santé publique ; ils ont trop besoin d’argent.

Je sais ce que vous pensez : ça ne peut pas arriver ici ! (ou, même vieux, même vieux.)

Pierre, le bourgmestre : C’est vous, dans votre obstination aveugle, qui voulez couper la principale source de prospérité de la ville !
Dr Stockmann [his brother]: Cette source est empoisonnée, mec ! T’es en colère? Nous vivons de trafic d’ordures et de corruption !

Peut-être avez-vous entendu parler du film 2017 The Post ? Chelsea Manning ? Edward Snowden? Le raid de l’Arctique pour le pétrole? Silex? 45 et son Billionaire Boys Club rendant illégal l’utilisation de termes tels que « changement climatique » ou « réchauffement climatique » parce que ces mots sont des outils des socialistes anti-business essayant d’empêcher l’Amérique d’être de nouveau grande, et les médias libéraux broyant de faux nouvelles? Eh bien, alors cette pièce (prophétique) est peut-être la pièce qu’il vous faut.

Est-ce une vision trop sombre à avaler ? Vous décidez, mais Ibsen voit quel « progrès » est réalisé par la cupidité : « Toutes nos sources de vie spirituelle sont empoisonnées et toute notre société repose sur une base pestilentielle de mensonge. » – Dr. Stockmann

Quoi qu’il en soit, dans cette pièce, le Bourgmestre sait sauver Les Bains et préserver (enfin, pour le moment en tout cas) la santé économique de la ville : En renvoyant le médecin et en prenant le contrôle des médias et de la langue. utilisé pour parler de l’eau.

Je suis également au milieu d’un formidable livre de journalisme, The Death and Life of the Great Lakes, primé de Dan Egan, qui documente en partie l’opposition, d’une part, à l’avidité et à l’ignorance insensées qui continuent de mettre en danger la source des 20% restants de l’eau douce de surface de la planète contre, d’autre part, l’ingéniosité et l’ingéniosité des scientifiques (attendez, est-ce légal pour moi d’utiliser ce mot maintenant ?) pour la sauver. Ces deux livres semblent se parler, malheureusement.

Trump, comme vous le savez, a décidé de faire reculer le Clean Water Act, qui à mon sens est essentiel à la survie des Grands Lacs, et nécessaire à la survie de la planète :

http://www.sciencemag.org/news/2017/0…

Certains cadres modernistes supposent que l’humanité ne fait que s’améliorer chaque année, sait mieux et progresse toujours vers un État supérieur. Si cela est vrai, comment le vieil Ibsen en 1882 savait-il à quoi nous serions encore confrontés aujourd’hui ? Glaçant, prémonitoire, élégant, The Enemy of the People a été produit comme une comédie (noire), mais je pense, comme avec la comédie noire de Bertolt Brecht, The Resistible Rise of Arturo Ui, sur la montée du fascisme à Chicago, je m’attends à ce que le La production du Goodman Theatre d’An Enemy of the People ne peut plus être produite comme une comédie.

http://www.chicagotribune.com/enterta…



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