Un détenu affirme que les responsables des services correctionnels ne l’ont pas informé de son état lié au cancer pendant cinq ans

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Les responsables correctionnels ont omis d’informer le délinquant dangereux Raymond Adam Dagenais qu’il souffrait d’une maladie liée au cancer depuis près de cinq ans, selon une poursuite de 250 000 $.

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Le document judiciaire indique que le fait de ne pas avoir divulgué l’état de santé de Dagenais lors de son premier diagnostic en janvier 2017, et avant qu’il ne développe un cancer du sang, constituait une punition cruelle et inhabituelle.

La déclaration de Dagenais déposée à la Cour du banc du roi de Calgary indique qu’il n’a appris son diagnostic de cancer que peu de temps après sa libération conditionnelle de jour en juillet 2021, après avoir passé 24 ans derrière les barreaux.

«À la suite de sa libération (le 20 juillet 2021)… le demandeur a reçu un appel téléphonique d’un membre du personnel de l’établissement Bowden l’informant que ses dossiers de santé avaient été examinés et qu’il avait été référé au Tom Baker Cancer Center», déclare sa réclamation.

Le 5 août 2021, le Dr Kareem Jamani lui a diagnostiqué une forme de cancer du sang.

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Dagenais a déclaré qu’il avait également été informé que son dossier médical de Bowden indiquait qu’il avait probablement développé une polycythémie, une affection associée à un cancer du sang, en janvier 2017.

Jamani l’a également informé qu’il souffrait d’une deuxième maladie, une thrombocytose légère, également associée à un cancer du sang.

« Le demandeur a reçu des nouvelles de ces diagnostics pour la première fois lors de son rendez-vous … le 5 août (2021). »

Dagenais a été condamné à perpétuité en 1999, mais n’a pas été condamné à une peine de prison d’une durée indéterminée

Dagenais, 70 ans, a été reconnu coupable en 1999 de tentative de meurtre le 4 juillet 1997, poignarder son épouse d’alorsWendy Longacre.

Il a été déclaré délinquant dangereux et condamné à une peine d’emprisonnement à perpétuité, mais le juge Sandy Park de l’époque a refusé de lui infliger une peine de prison d’une durée indéterminée.

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La Cour d’appel de l’Alberta a par la suite infirmé cette décision et ordonné la détention de Dagenais jusqu’à ce qu’il soit déterminé qu’il pouvait être renvoyé en toute sécurité dans la société.

Dans sa déclaration, le contrevenant affirme que le fait d’avoir été informé des diagnostics antérieurs en temps opportun lui aurait permis de commencer le traitement beaucoup plus tôt.

« Le demandeur n’a été informé par le Service correctionnel du Canada, à aucun moment de son incarcération entre 2016 et 2021, qu’il était positif pour l’une ou l’autre (condition) », indique-t-il.

La réclamation, qui demande des dommages-intérêts punitifs et aggravants de 250 000 $, mais demande également des dommages-intérêts non spécifiés pour frais médicaux et perte de revenu, affirme que la conduite des employés du gouvernement équivalait à une forme de peine supplémentaire et était en violation de son droit garanti par la Charte de ne pas recevoir de traitements cruels. et punition inhabituelle.

«Les circonstances de ladite conduite sont particulièrement flagrantes étant donné que le demandeur, en tant que personne purgeant une peine fédérale, faisait partie des membres les plus vulnérables de la société canadienne et dépendait totalement du défendeur pour les nécessités de la vie quotidienne telles que l’accès à des soins médicaux compétents. conformément aux normes professionnelles applicables. »

La poursuite désigne le gouvernement fédéral, par l’intermédiaire du procureur général, comme défendeur.

Une déclaration contestant les allégations non prouvées n’a pas été déposée.

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Sur Twitter: @KMartinCourts

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