Entre juin 2020 et janvier 2022, Grus aurait eu accès à neuf cas de décès d’enfants ou de nourrissons dans lesquels elle n’avait aucun rôle d’enquête.
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Un policier d’Ottawa fait face à des accusations d’inconduite pour s’être soi-disant inséré dans des enquêtes sur la mort d’enfants à la recherche de liens avec le vaccin COVID-19.
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Les enquêteurs de l’unité des normes professionnelles du Service de police d’Ottawa allèguent que le const. Helen Grus a commis une conduite déshonorante lorsqu’elle a entrepris un projet d’enquête privée pour découvrir le statut vaccinal des parents dont les nourrissons ou les enfants étaient décédés.
Entre juin 2020 et janvier 2022, Grus aurait eu accès à neuf cas de décès d’enfants ou de nourrissons dans lesquels elle n’avait aucun rôle d’enquête. Le 30 janvier 2022, Grus aurait également interféré directement dans une enquête sur la mort d’un nourrisson en contactant le père d’un bébé décédé pour s’enquérir du statut de vaccination de la mère contre le COVID-19 à l’insu de l’enquêteur principal.
Les accusations portées contre Grus ont été déposées comme pièces lors d’une audience disciplinaire lundi matin, mais elle n’a pas encore soumis de plaidoyer. Grus s’est également vu signifier un avis de sanction aggravée, ce qui signifie que si elle est reconnue coupable de conduite déshonorante, le service peut demander le licenciement ou la rétrogradation à titre de sanction.
Grus est détective au sein de l’unité des agressions sexuelles et de la maltraitance des enfants, mais elle est suspendue depuis le 4 février 2022.
Après le décès soudain ou inattendu d’un nourrisson ou d’un enfant, le bureau du coroner en chef enquêtera pour déterminer la cause du décès et formulera souvent des recommandations visant à prévenir des décès similaires à l’avenir. La police enquête sur ces décès, mais leurs enquêtes visent à déterminer si la criminalité a joué un rôle.