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Drouin a été remplacé par le député libéral de Québec, Joël Lightbound, ce qui fait de lui le premier député francophone du comité provenant d’une circonscription à l’extérieur de Montréal.
Cette annonce court-circuite un plan de l’opposition visant à user de tactiques dilatoires au cours de huit réunions du comité visant à forcer l’éviction de Drouin comme membre et comme président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, un poste que Drouin a effectivement quitté en juillet dernier.
Au cours du processus visant à bloquer la destitution de Drouin et au cours d’un long discours visant à utiliser le temps de réunion, Angelo Iacono, député libéral de la région de Laval, a déclaré que le Québec aurait avantage à devenir une province officiellement bilingue plutôt qu’un pays où la langue officielle est le français.
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À son arrivée à la Chambre des communes, Marc Serré, secrétaire parlementaire de la ministre des Langues officielles, a déclaré qu’il était « normal » que la composition des comités change à l’automne et a souligné que les conservateurs avaient également modifié leur composition au sein du comité.
Serré a déclaré que les partis d’opposition avaient clairement fait savoir qu’ils n’abandonneraient pas leurs efforts pour destituer Drouin tant qu’il resterait membre du comité.
Drouin est devenu l’objet d’une controverse en mai dernier à la suite d’une réunion houleuse du comité au cours de laquelle il a mis plusieurs jours à s’excuser d’avoir utilisé un langage inapproprié lorsqu’il s’est adressé à deux témoins.
Les témoins ont soutenu que lorsqu’un francophone ou un allophone fréquentait un cégep ou une université anglophone au Québec, cela augmentait la probabilité qu’il parle anglais pour le reste de sa vie. Après avoir décrit les témoins comme étant « pleins de merde », Drouin leur a demandé s’ils croyaient vraiment que l’Université McGill et le Collège Dawson faisaient partie du problème de l’anglicisation du Québec.
Fin juillet, Drouin a annoncé qu’il souhaitait passer plus de temps avec sa famille et qu’il terminerait son mandat actuel, mais ne se représenterait pas. Il a été élu une première fois en 2015 et réélu en 2019 et 2021.
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